Non classé
[ 26 avril 2023 by support 0 Comments ]

Les Chroniques de Kamâh N°5,

Entre Pâques et Korité, refusons de prendre les mêmes pour redoubler !

Entre les célébrations de Pâques et de la Korité, des événements riches d’enseignements politiques se sont déroulés au Sénégal : des procédés inhabituels pour paralyser des hommes politiques, des arrestations politiques dans « un pays qui n’a pas de prisonnier politique », la Oumra concertée pour la survie politique contre l’alternance de rupture et la mise en place salutaire de la Plateforme des Forces vives de la nation F.24. Vient s’y ajouter la « toilette du souvenir » d’un as de la tortuosité qui, voyant se briser son rêve de faire main basse sur la cagnotte du chef, finit par quitter l’opposition, corps et âme, perdant ainsi définitivement l’opportunité de faire partie de ses couvre-chefs même s’il fait semblant d’oublier la règle du « bato dem, bato kosté ». Tout cela est couronné par l’appel traquenard au dialogue et le chantage à la participation d’un président sortant qui se sait déjà perdant.
Bref, les choses se clarifient. Wax feeñ, noppi feeñ ! Le silence et la parole valent leur pesant d’or ! Si la confusion a persisté, c’est que les lignes de démarcation n’ont pas été bien tracées par le biais de ce qu’il est convenu d’appeler « L’épreuve du miroir ». Maintenant, l’urgence est signalée pour les citoyens.Ils doivent éviter de prendre les mêmes et maintenir ainsi le Sénégal dans la spirale négative de la politique politicienne.

Des réponses attendues….
Dans un article intitulé « L’épreuve du miroir » (août 2022), j’exprimais la forte conviction que « beaucoup de Sénégalais n’acceptent plus de se laisser berner par des slogans du genre « Tout sauf X » ou autres caricatures. Les Sénégalais veulent savoir à qui confier les rênes du pays et se donner les moyens de le contrôler, d’évaluer objectivement ses actions et de les sanctionner efficacement par le biais de corps de contrôle bien outillés, d’une Assemblée nationale impartiale et d’une justice indépendante. L’heure est aux « dues diligences », ces vérifications préalables qui consistent à « allumer les torches » pour éclairer le chemin déjà parcouru par les prétendants afin de déceler les signes précurseurs de leurs potentielles dérives, constituent une première étape indispensable. C’est l’épreuve du miroir. »
Il est vrai que nul n’est parfait mais ceux qui ont une saine prétention « de diriger un pays ou de faire partie de ceux qui décident à la place de tous, doivent assurément réunir des conditions optimales pour rassurer les gouvernés ». Il est donc normal que « les candidats acceptent de se regarder dans le miroir, de scruter et de ressasser leur passé, de dérouler le film de leur implication dans la marche du pays, de se poser les vraies questions de conscience, d’y apporter les réponses idoines et d’en tirer les conséquences ».
Entre Pâques et Korité, les pertinentes interrogations adressées aux candidats dans « l’Epreuve du miroir » retrouvent leur actualité et attendent des réponses.

Une déplorable confirmation
Entre Pâques et Korité, il nous a été confirmé que le président sortant et perdant a assumé l’érection en règle de la violation des droits et libertés, les procédures judiciaires accélérées, les incertitudes qui planent toujours sur la participation des candidats de l’opposition à l’élection présidentielle, telle une épée de Damoclès.

Sur quoi dialoguer ?
Entre Pâques et Korité, les événements ont également remis au goût du jour le « dialogue ».
C’est une pertinente conclusion pour deux sujets préoccupants qui dépendent de l’intervention de chaque partie : le système électoral et les droits et libertés.

Le système électoral
Sur l’impérieuse nécessité de remettre à l’endroit le système électoral biaisé au Sénégal. Malgré les fausses assurances de Macky Sall, tout le monde sait que, depuis son arrivée au pouvoir en 2012, il a procédé à un démantèlement du système électoral consensuel en vigueur à travers quatre forfaits majeurs : le fichier électoral miné, la carte d’électeur fusionnée avec la carte d’identité nationale, le parrainage pour recaler des candidats et l’organisation des élections par un ministre de l’Intérieur partisan. J’ai l’habitude de dire que le système électoral a été terrassé : une chute à « quatre appuis » pour faire référence à la lutte avec frappe au Sénégal ! Mettre fin à l’échappée solitaire du pouvoir en place sur les questions électorales est une exigence. Le premier test est d’échanger sur les modalités de réforme du système de parrainage pour satisfaire les griefs de la justice communautaire.

Les droits et libertés
A propos de l’exercice des droits et libertés, des échanges sont nécessaires pour garantir le droit à manifester sans cocktail molotov ni supplice du « bâton ».

Pas de chantage « participation/3eme mandat »
Sur les dossiers judiciaires dressant des obstacles à la participation à l’élection présidentielle de candidats de l’opposition, il n’est absolument pas question de céder à un quelconque chantage à la participation avec, à la clé, la validationpolitique d’un troisième mandat du président sortant.
Si le pouvoir en place reconnaît enfin le caractère non équitable des procès, son implication inopportune et les gravesmanquements aux procédures et s’il est vraiment disposé às’amender, point besoin de dialogue. Il convient de prendre les dispositions idoines pour assurer la participation de tous à l’élection présidentielle, d’arrêter ou de suspendre les poursuitesen attendant de réviser les procès.
Dans ces conditions, la stabilité est certainement sauvegardée.

Au-delà de la prière.
Enfin, après Pâques et Korité, prions, en cette période de grâce où carême et ramadan ont fini de se répartir la majorité des âmes, pour que ces sources de tension n’installent pas le Sénégal dans une instabilité chronique. Au-delà de la prière, disons-nous ces quelques vérités fondatrices qui constituent un prélude à une offre programmatique crédible pour la « Construction du Sénégal du Futur », (titre de mon ouvrage).
Pour l’élection présidentielle de 2024, la balle est dans le camp des citoyens qui doivent nous épargner du travers qui condamne à prendre les mêmes et à redoubler.

Boubacar CAMARA Kamâh
Avril 2023

Kamâh
[ 18 mars 2023 by support 0 Comments ]

LES CHRONIQUES DE KAMÂH N°4 Cinq millards doutes !

Dans mon pays, le Sénégal, nous avons maintes raisons de douter de la bonne tenue des ressorts qui ont toujours servi de socle pour la nation.

Dans mon pays, le Sénégal, les images de traitements inhumains, disproportionnés et dégradants sont devenues virales et quelque peu banalisées. Les fréquentes et inexplicables brutalités, humiliations de militants politiques de l’opposition dont Ousmane Sonko et Guy Marius Sagna pour ne citer que ceux-là, donnent des sueurs froides. Dénoncer ces actes est un devoir citoyen ! La main qui actionne la machine à broyer ne s’arrête jamais toute seule et ne met personne à l’abri, n’épargne ni le loup, ni l’agneau. Se taire, c’est trahir.

Dans mon pays, le Sénégal, le hasard bienveillant pour le régime en place, parfois aidé par la main malheureuse des intéressés, fait surgir, à la veille de chaque élection présidentielle (2007, 2012, 2019, 2023), des dossiers judicaires sur la tête de candidats potentiels, avec son lot d’incongruités et au rythme du sprinter.  

Dans mon pays, le Sénégal, nous sommes maintenant habitués à une évolution en dents de scies de ces dossiers avec un cycle à plusieurs étapes : haute tension, folles enchères, impitoyables décisions, brouillard, soupçons de « deal » à travers des protocoles puis renaissance surprise. Sur ce terrain, le brouillard a la peau dure.

Quant au triste sort du Sénégal de 2023 dont les ressortissants d’ici et d’ailleurs vivent une situation économique et sociale difficile, il ne fait l’objet d’aucun doute. L’échec des politiques publiques est tristement illustré par les trous béants du panier de la ménagère, les dépenses vertigineuses pour couvrir les frais de santé et d’éducation, la persistance de l’insécurité et du chômage des jeunes.

Ce constat incontestable nourrit un doute permanent sur la bonne santé de notre Etat de droit. Comme de nos jours, s’interroger sur des questions gênantes déclenchent le courroux politico-judiciaire, je me contente alors de douter.

Pourtant, j’ai dénombré cinq milliards de doutes. Bien évidemment, ils ne peuvent pas tenir dans une chronique.

Boubacar CAMARA Kamâh

16 mars 2023

Kamâh
[ 7 mars 2023 by support 0 Comments ]

Chroniques de Kamâh n°3, les trois clés

Refusons de remettre les clés au président Macky SALL !

Les citoyens sénégalais ont réussi sur une période relativement longue, il est vrai, à exprimer de façon claire trois aspirations. On peut emprunter la métaphore de la clé pour les présenter. Chacun de ces passes permet d’ouvrir la porte de la paix et de la stabilité au Sénégal qui en a tant besoin.

La première clé est la limitation des mandats présidentiels à deux. 

C’est au lendemain de l’élection du président Abdoulaye Wade en 2000 pour un septennat que la nouvelle Constitution de 2001 a institué à nouveau la limitation des mandats à deux. La même constitution ramenait la durée du mandat à cinq ans. Une disposition transitoire indiquait le sort du septennat du nouvel élu qui devait courir jusqu’à son terme. A la fin de ce mandat en 2007, le débat était clos. C’est alors qu’intervient une autre réforme constitutionnelle, en 2008, consacrant à nouveau le septennat.

La clarté apparente de ces dispositions n’a pas empêché une confrontation mortelle sur la candidature du président Abdoulaye WADE à la veille de l’élection de 2012. Tout compte fait, après l’élection du président Macky Sall cette année-là, le débat était clos, à nouveau.

Après avoir simulé une réduction du mandat de 7 à 5 ans, le nouveau président organise, dans la foulée, un référendum en 2016 pour, soi-disant, verrouiller le débat sur la limitation des mandats et restaurer le quinquennat aux termes du désormais fameux article 27 de la Constitution : « La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs »

La clarté apparente de ces dispositions n’a pas empêché le retour du débat et des empoignades sur la troisième candidature, devenue une ligne de démarcation sur toutes les lèvres et une source de tension.

On constate que le passage du septennat au quinquennat en 2001, puis du quinquennat au septennat en 2008, enfin du septennat au quinquennat en 2016 ont eu pour but ou pour effet de paralyser l’évidence de la limitation des mandats en ouvrant le débat sur le sort du mandat en cours. De plus, par le biais du système de l’entonnoir, tout le monde a été conduit devant le Conseil constitutionnel dont la jurisprudence est claire sur le sujet : le mandat en cours est hors de portée de la loi nouvelle !

Dans tous les cas, les concernés ont toujours pris la généreuse précaution de « rassurer » les Sénégalais sur leur volonté de se soumettre à la limitation des mandats et de réaffirmer leur attachement « viscéral » à cette exigence, à l’aide de formules claires restées dans les mémoires et dans l’Histoire.

Ces efforts d’apaisement résultent du fait que les prétendants ont bien compris que les citoyens sénégalais n’ont aucune raison de se battre pour la conservation inopportune du pouvoir et tiennent au respect de limitation des mandats à deux et de la parole donnée  et ne veulent plus se laisser embrouiller par les faux débats sur le « deuxième » quinquennat, une façon faussement pudique d’éviter de parler de « troisième mandat », expression difficile à assumer même pour des politiciens rompus aux pirouettes. Un mandat, c’est un mandat. Tout le monde sait compter jusqu’à deux. Pas au-delà de deux mandats. Bouchons-nous les oreilles aux élucubrations juridiques des analystes sur commande et aux tintements et craintes de dépendants du pouvoir en place. La question est éminemment politique, un président favorable à la limitation des mandats à deux ne doit pas solliciter un troisième.

La limitation des mandats présidentiels à deux apparaît aujourd’hui comme une chance pour l’Afrique, un puissant instrument contre l’éternisation au pouvoir et une clé précieuse pour la paix. Bien évidemment, les forces politiques dont la conception patrimoniale du pouvoir a été largement illustrée sont contrariées par cette évolution salutaire. Leur rage ne faiblit pas et les arguments les plus ridicules sont servis dont la volonté de « terminer les chantiers » et le besoin de « sauvegarder la paix ». Il faut bien se convaincre définitivement qu’une troisième candidature d’un prétendant qui a déjà exercé deux mandats est irrecevable, inadmissible, politiquement inacceptable, moralement répréhensible et dégradant sur le plan éthique. Cette question est déjà tranchée par le pouvoir constituant, le peuple souverain, au cours des référendum de 2001 et 2016.

La deuxième clé est le respect des droits et libertés et la participation sans entrave des candidats à l’élection présidentielle.

Les droits et libertés des citoyens n’ont jamais été aussi gravement malmenés que sous le règne du président Macky Sall. Le fait que ces droits soient garantis par la Constitution, en particulier le droit de manifester, n’y ont rien changé.

Les citoyens sénégalais ont également compris que depuis son arrivée au pouvoir en 2012, le dispositif électoral qui lui a permis de participer et de gagner sans contestation, a été progressivement démantelé. Cartes d’électeur et d’identité nationale regroupées, fichier introuvable, retour du ministre de l’Intérieur partisan et parrainage-blocage constituent les « quatre appuis » qui consacrent la chute de l’intégrité du dispositif électoral consensuel. Aujourd’hui, l’expérience montre que des mécanismes techniques du système électoral dont la finalité originelle est sensée, ont été empruntés pour empêcher, tout simplement, la participation de candidats redoutés à l’élection présidentielle. Il en est ainsi de la caution et du parrainage.

Force est de constater que l’arme de la non-participation est devenue usuelle. De plus, elle est renforcée par le « hasard » du calendrier judiciaire, les violations de procédures et d’épaisses zones d’ombres sur des dossiers de candidats potentiels à l’élection présidentielle du 25 février 2024. La restriction de la participation ne concerne pas seulement les candidats, les primo-votants et tous ceux qui doivent régulariser leur situation « attendent » un décret sur la révision exceptionnelle des listes électorales dont l’opportunité de la parution est arrachée par le prince.

Sur ces points (caution, parrainage et fichier électoral), nos propositions figurent dans notre ouvrage « Construire le Sénégal du Futur » pp.214-215

Aujourd’hui, la simple observation de la scène politique devrait inciter un pouvoir attentif à la stabilité à encourager la participation de tous les candidats qui incarnent une sensibilité de l’opinion et dont la mise à l’écart est préjudiciable à un jeu démocratique ouvert, au-delà de toute autre considération.

La troisième clé est la profonde rupture avec la mal gouvernance et l’arrogance qui en est la fille ainée.

Aujourd’hui, à force de se faire relater des scandales de tous genres par la presse, au cours des confidences dans les salons, dans les couloirs des services d’enquête, de contrôle, des tribunaux et autres sources, les citoyens ont fini par comprendre que la patrie est passée très loin derrière le parti.

La circulation d’espèces sonnantes et trébuchantes aux origines douteuses, les snaps d’enfants repus autour des coffres forts de parents sans souci d’argent, les virées nocturnes bien arrosées, les scandales sur les marchés publics, les transactions foncières choquantes constituent un échantillon de faits quotidiens qui donnent le tournis.

Les mécanismes sont maintenant compris, les schémas d’impunité déflorés, les enrichissements illicites pointés par les honnêtes gens sont révulsés surtout par la gestion impitoyable des fonds COVID-19 destiné à lutter contre la pandémie. Cette douloureuse récréation doit être terminée. La clé se trouve dans l’alternance en 2024 à travers une rupture profonde avec l’ancien régime et l’instauration d’un nouveau régime citoyen. 

Le trait commun des trois clés que nous invitons à garder jalousement est qu’elles ouvrent une porte dont la fermeture actuelle, inquiète, angoisse et fait craindre un désordre dont le Sénégal peut et doit faire l’économie.

Le président Macky Sall se bat de toutes ses forces, depuis son arrivée au pouvoir en 2012, contrairement à son engagement formellement exprimé lors de la conquête des suffrages des Sénégalais, pour arracher ces trois clés des mains de ses concitoyens, les briser et les jeter à la mer. Il pourrait se le permettre mais refusons de lui en donner l’occasion.

Gardons nos clés ! Ne les remettons pas au président Macky Sall ! Si, par malheur, elles tombaient dans ses mains, il s’ouvrirait, pour une longue période noire, la porte béante qui mène tout droit vers le craquèlement de la vitrine démocratique du Sénégal.

En ce moment crucial, nous prions Dieu le Tout Puissant qu’il nous en préserve et nous mène à la victoire pour la sauvegarde des acquis obtenus de haute lutte par plusieurs générations. 

Boubacar CAMARA Kamâh

7 février 2023

Kamâh
[ 20 février 2023 by support 0 Comments ]

Les chroniques de KAMAH Numero 1

C’est dur d’y penser…
Deux bonnes nouvelles ont ponctué cette semaine : l’inauguration de l’Université Khadimoul Khadim de Touba et la consécration de nos jeunes lions du football comme champions d’Afrique, presque jour pour jour, un an après leurs aînés.
Cela donne du baume au coeur et nourrit l’espoir que des évènements heureux peuvent encore se passer dans notre pays avec la généreuse vertu de sceller la concorde nationale. Que Dieu nous en gratifie chaque jour davantage !
Du fiel sur le miel. Les nouvelles à la peau dure sont les mauvaises. Elles sont malheureusement nombreuses et ont perdu leur nouveauté depuis belle lurette. Un coup d’oeil, même furtif, permet de constater que la bataille pour la dépense quotidienne ne connait pas de trêve, le rappel du loyer cristallise l’anxiété, les dates limite de paiement des factures d’eau et d’électricité sont mémorisées même dans les rares sommeils les plus profonds, le paiement de la scolarité forme un couple permanent avec le refus de l’accès à l’ecole aux enfants dont la malchance est d’être issus de parents démunis, les ordonnances pourrissent dans les tiroirs, le ticket modérateur empêche d’accéder au centre de santé, l’insécurité ne se contente plus de galoper mais terrasse ses cibles sans pitié, les cache faim ont fini d’imposer leur présence au coin des rues même dans les quartiers jadis résidentiels, le chômage est devenu un mode d’emploi familier.
De la douleur sur la douceur. Le Sénégal est devenu un pays où l’on ne compte plus les arrestations pour des raisons politiques, les morts et disparitions bizarres, atroces ou mystérieuses, les dossiers non élucidés, les complots politiques de tout genre.
De l’amnésie pour supporter la souffrance. Gros tapage, tristesse éphémère et oubli éternel, tel est le tempo qui nous est imposé par le concert médiatique au rythme des communiqués officiels et des réactions des leaders d’opinion pour gérer les accidents et malheurs quotidiens dont personne n’est vraiment responsable sauf peut-être, les méchants djinns qui ne peuvent pas se payer un avocat.
De la moquerie en guise de compassion. Les revendications des travailleurs et les indemnisations qui leur sont dues sont réveillées par les grèves de la faim et sont « réglées »par la répétition de promesses de règlement imminent.
Enfin, notre pays souffre et s’achemine tout droit vers des confrontations que personne ne souhaite, que tout le monde redoute et que rien de rassurant ne semble pouvoir freiner. En attendant, c’est l’échauffement à travers les dérapages verbaux et mobilisations extraordinaires pour préparer le combat entre la force et la résistance.
Les plus veinards entre nous se réfugient dans les faits divers, les spectacles des stars de Tik Tok et les lives, avec en toile de fond, une « gamification » de la vie qui fait oublier la mort. Peut-être, une belle trouvaille pour forcer à oublier les dures réalités de la vie en trouvant un refuge consolant qui ne nous épargne sûrement pas d’un réveil brutal. Un second, pour être précis ! Le premier, c’est la découverte du « tong tong » des fonds covid au moment où le peuple soumis a conféré tous les pouvoirs au pouvoir pour pouvoir éloigner le mal. Aujourd’hui encore, ce traumatisme a brisé chez beaucoup d’entre nous la confiance au discours public.
Allez, apprenons à oublier l’essentiel car c’est dur d’y penser!
A vendredi, In sha Allah.

Boubacar CAMARA Kamâh
Vendredi 10 février 2023

Kamâh
[ 17 février 2023 by support 0 Comments ]

Les Chroniques de Kamâh., ne faisons pas semblant.

Ne faisons pas semblant d’être surpris par la tension politique et sociale 

Tous les régimes politiques qui se sont succédé au Sénégal ont laissé une belle empreinte dans des domaines précis. Le régime socialiste a enregistré, avec le Président Senghor, des acquis fondamentaux pour la formation d’une jeune nation et, avec le Président Diouf, la consolidation d’une administration publique fonctionnelle. Pour sa part, le Président Wade peut être considérée comme le père de la démocratie sénégalaise, son apport pour un processus électoral transparent, durant 26 ans dans l’opposition et, durant son magistère, pour le libre exercice des droits et libertés y compris celle de manifester, est incontestable. Le Président Sall a réalisé des pas décisifs pour les infrastructures et l’équité territoriale.

Bien évidemment, tout n’a pas été idéal. Mais, globalement, on doit à l’honnêteté de reconnaitre ces efforts. Le Sénégal le leur doit même si les conséquences désastreuses des imperfections de ces régimes sont encore vécues avec tristesse à cause des nombreux virages ratés.

Aujourd’hui, les travers du régime du président Macky Sall en matière de mauvaise gouvernance, d’injustice et de violation des droits et libertés des citoyens sont entrain de déranger et risquent de détruire jusqu’au petit bonheur routinier du citoyen ordinaire. Les alertes n’ont pas manqué. La surdité a prédominé. Le dernier verre de bissap amer est en train d’être tiré. La question est de savoir qui va le boire ?

Beaucoup de voix s’indignent à juste raison de la tension politique et sociale. La communauté internationale s’interroge sur ce qui a pu arriver au Sénégal, jadis vitrine de la démocratie et de l’État de droit. Les premières clameurs du monstre enfanté par l’accumulation des dérives commencent à réveiller ceux qui comprennent que l’horrible animal risque d’avaler sans distinction les fautifs et les victimes. C’est déjà un pas important.

Qui a transformé le Sénégal en champ de joutes verbales et d’affrontements physiques où les interdictions de manifestations, et les arrestations sont devenues monnaie courante ?

Qui a démantelé, pièce par pièce, « patiemment et obstinément », le régime électoral intègre qu’il a trouvé sur place en 2012 ?

Qui est resté insensible aux alertes et cris désespérés de l’opposition politique et de la société civile qui s’insurgent contre les atteintes aux droits et libertés, les restrictions du droit à l’information y compris l’interruption de signaux d’émission de télévision ?

Qui a tiré profit de poursuites judiciaires menées en violation flagrante des droits et libertés de potentiels candidats à l’élection présidentielle ?

Qui a tiré profit de modifications du code électoral complétant le corset judiciaire d’exclusion de candidats ?

Qui a ignoré royalement les décisions de la justice internationale favorables aux opposants politiques notamment celle enjoignant d’abandonner le parrainage ?

Qui a donné l’impression aux sénégalais que certains dossiers sont traités avec plus ou moins de diligence en fonction des appartenances politiques des concernés ?

Qui est en train de dérouler une campagne électorale permanente, à travers des investitures folkloriques et des enchainements médiatiques tous azimuts, pour une troisième candidature impensable et qui fait craindre des conséquences désastreuses ?

Qui est la puissance invitante au désordre qui laisse dans l’oubli des morts et des arrestations non élucidés au point de pousser la puissance défensive à résister, se braquer et se radicaliser ?

La réponse est claire. A présent, les responsabilités sont situées.

Qui a laissé faire en optant pour l’indifférence ?

De grâce, ne faisons pas semblant d’être surpris par la tension politique et sociale actuelle pourtant prévisible et dont tous les signaux crevaient les yeux.

Je suis convaincu, comme beaucoup de nos compatriotes, que les responsables de l’opposition et de la société civile ont fait preuve de maturité et de volonté de sauvegarder la paix et la sérénité dans ce pays, ce qui a permis d’éviter de basculer dans l’instabilité, surtout dans les périodes électorales.

Face à ces multiples et violentes agressions, qui ose demander aux démocrates de se taire et se terrer dans la couardise et la trahison des idéaux pour lesquels ils ont choisi de se battre ? En tout cas, cet appel sera vain.

Il est vrai que la réaction engendrée par les atteintes aux droits et libertés ont entrainé des dérapages et des dégradations des biens publics ou privés qu’il n’est pas aisé de prévenir ou d’éviter en de telles circonstances. Un travail de sensibilisation est nécessaire pour mieux faire comprendre le bien fondé du combat démocratique en cours et pour se prémunir contre les diabolisations et les jugements des donneurs de leçons qui mettent tous les « politiciens » dans le même sac.

La vérité est simple : que celui qui agresse arrête sa furie et la paix sera retrouvée.

Dites-le lui pour aider le Sénégal. Demandez-lui de se ressaisir et d’accepter que le produit toxique soit enseveli pour une paix durable au Sénégal.  En tout cas, personne ne consentira le sacrifice de boire le dernier verre de bissap amer à sa place.

Pour ce faire, aucune initiative ne sera de trop. Il sera alors possible de trouver ensemble les moyens de sortir de l’impasse paralysante.

Boubacar CAMARA Kamâh

Vendredi 17 février 2023

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[ 19 janvier 2023 by support 0 Comments ]

Exclusif: Elu Président en 2024, Boubacar Camara promet l’exclusion de la politique dans l’administration

Sous le régime de Macky Sall, presque tous les corps sont affectés par la politique. Pour durer dans certains postes, il faut détenir la carte de l’APR. Boubacar Camara, auteur du nouveau livre « Construire le Sénégal du Futur », promet de rectifier tout, une fois élu président de la République en 2024. 
  
« L’Etat ne doit recourir à aucun procédé de détournement de pouvoir ou de procédure dont le but ou l’effet est de traiter de façon impartiale le dossier des personnes physiques ou morales. De plus, chaque fois que la responsabilité de l’Etat est engagée, une réparation juste et équitable doit être consentie pour couvrir le préjudice subi. Il est important que les citoyens et surtout les investisseurs aient confiance en l’Etat », a-t-il soutenu dans un livre dont la cérémonie de dédicace est prévue ce samedi à Dakar. Toujours sur l’État, il promet l’exclusion de la politique du champ d’action de l’administration. « C’est la première condition pour assurer la neutralité de l’État. Cette exclusion doit être de mise pour le recrutement, les nominations, le traitement salarial et de façon générale, la gestion de la carrière. Ces règles doivent être enseignées aux citoyens dès leur jeune âge à travers des cours  d’instruction civique et au cours de tout  le cursus scolaire, par le biais d’enseignement obligatoire du droit administratif et des sciences et techniques administratives », peut-on lire aux pages 178 et 179 du nouveau livre de Babacar Camara, ancien Directeur Général de la Douane Sénégalaise. 
  
Sur la justice, il promet l’indépendance de ce pouvoir. « C’est une exigence pour un environnement des affaires attractif et la cohésion sociale. Une loi d’orientation consensuelle est nécessaire pour fixer le cadre de l’indépendance de la justice. »  L’ouvrage de Boubacar Camara tente de démontrer que malgré l’immensité de la tâche pour y parvenir, cette rectification est à sa portée. Enfin ce livre esquisse les contours de ce que pourraient devenir le Sénégal et l’Afrique, si les élites politiquement engagées, conscientes et déterminées pour l’intérêt du continent, réussissent à travers  un sursaut salvateur. 

Source: https://www.exclusif.net/Elu-President-en-2024-Boubacar-Camara-promet-l-exclusion-de-la-politique-dans-l-administration_a40258.html

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[ 19 janvier 2023 by support 0 Comments ]

Dakarposte: CÉRÉMONIE DE DÉDICACE DE L’OUVRAGE « CONSTRUIRE LE SENEGAL DU FUTUR » Boubacar Camara, patronyme du grand TER en marche présente un nouveau projet de société

S’inspirant de la tradition politique sénégalaise marquéedès l’orée des indépendances par un socialisme classique, puis par un libéralisme novateur portée par l’alternance générationnelle, cet ouvrage publié aux éditions L’Harmattan se veut un véritable projet de société. « Construire le Sénégal du Futur » donne les orientations sur ce que Boubacar Camara présente comme « un changement de cap » dans la conduite et la gestion des affaires de l’État. La cérémonie de dédicace sest tenu ce samedi 14 au City Business Dakar. 

Changement ! C’est un mot court, simple à prononcer, facile à coucher sur du papier quelconque. Mais Ô combien difficile à traduire en actes. Le changement est lourd en termes d’effets qu’il pourrait engendrer dans l’immédiat aussi bien pour le monde contemporain que pour la génération future. Pourtant ce changement est devenue une demande sociale parce que plébiscitée par les populations qui ont montré leur lassitude quant à la manière dont le pays est géré depuis la période des indépendances en passant par l’alternance générationnelle sous l’ère Wade et l’avènement du président Macky Sall.  

L’auteur part d’un diagnostic approfondi des politiques publiques de 1960 à nos jours et décide de les partager au public sénégalais, une cible très avertie qui a considérablement gagné en maturité à chaque changement de régime. 

Ses résultats sont sans appel et mettent à nu un retard économique et social persistant au Sénégal et une persistance de la pauvreté, de la misère, de la souffrance des populations malgré les initiatives et ressources dégagées à cet effet. 

Cette invite au changement prônée par  Boubacar Kamara est d’autant plus ravivée au quotidien sous le magistère du président Macky Sall et s’explique par une gestion calamiteuse des ressources nationales : scandales financiers, corruption endémique, pauvreté, système de santé défaillant, insécurité notoire, dépendance économique, système éducatif branlant, dossiers judiciaires à fort impact politique, processus électoral dévoyé, droits et libertés bafoués, manipulations des institutions, administration démantelée, secteur privé relégué au second plan, entre autres dérives.  

Pour le Président fondateur honoraire du Parti de la Construction et de la Solidarité-JENGU TABAX, ces échecs traduisent des choix inappropriés par les tenants du pouvoir avec une offre politique souvent aux antipodes des aspirationsdu peuple. 

Boubacar Kamara, le patronyme du grand TER en marche 

CONSTRUIRE LE SENEGAL DU FUTUR vient à point nommé indiquer les principales orientations pour atteindre la croissance économique tant espérée. Le décryptage de l’histoire politique du Sénégal renseigne à juste titre qu’il urge de changer de cap à l’image avec toutes les implications que cela induit pour espérer arriver à une transformation structurelle de l’économie.  

Changer de capitaine. Le seul capitaine capable à même d’amener un bateau à bon port contre vents et marrées est le commandant en Chef qui maitrise parfaitement son navire, ses passagers, sa cargaison et le chemin pour arriver à sa destination.  

A la même enseigne, Boubacar Kamara considère que seul un serviteur de l’État doué et dévoué, rompu à la tâche, conscient des aspirations des populations pourrait réaliser la transformation structurelle de l’économie du Sénégal.  

Depuis son entrée en politique en 2018 avec sa création du mouvement politique « JENGU, NGIR JËRIÑ SENEGAAL » (Un sursaut salvateur au service du Sénégal), l’ancien directeur général des Douanes est une pièce maitresse dans les rangs de l’opposition sénégalaise. 

Il a été l’initiateur de la grande alliance de l’opposition autour de l’inter coalition YEWWI ASKAN WI et WALLU SENEGAAL qui a engrangé un score inédit lors des élections législatives de 2022 avec 80 sièges sur 165 à l’Assembléenationale. 

L’ouvrage propose une nouvelle orientation dans la gestion des politiques publiques, un projet de société qui s’articule autour de principes directeurs relatifs au culte du travail, au mérite dans l’attribution des fonctions publiques, à l’inviolabilité du bien public et du service public, au respect des convictions religieuses, cultuelles et de diversité ethnique, et à l’observation des règles de fonctionnement de l’État. 

Dans ce projet de société qui imbrique une idéologie atypique, Boubacar Kamara s’appuyer sur les trois pédales du grand TER en marche à savoir le travail, l’éthique et le respect. 

Source: https://www.dakarposte.com/CEREMONIE-DE-DEDICACE-DE-L-OUVRAGE-CONSTRUIRE-LE-SENEGAL-DU-FUTUR-Boubacar-Camara-patronyme-du-grand-TER-en-marche_a65995.html?preview=1

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[ 19 janvier 2023 by support 0 Comments ]

Seneweb: « Construire le Sénégal du futur » : Dans son nouvel ouvrage, Boubacar Camara pose les jalons du Sénégal de demain

S’inspirant de la tradition politique sénégalaise marquéedès l’orée des indépendances par un socialisme classique, puis par un libéralisme novateur portée par l’alternance générationnelle, cet ouvrage publié aux éditions L’Harmattan se veut un véritable projet de société. « Construire le Sénégal du Futur » donne les orientations sur ce que Boubacar Camara présente comme « un changement de cap » dans la conduite et la gestion des affaires de l’État. La cérémonie de dédicace s’est tenu ce samedi 14 au City Business Dakar.

Changement ! C’est un mot court, simple à prononcer, facile à coucher sur du papier quelconque. Mais Ô combien difficile à traduire en actes. Le changement est lourd en termes d’effets qu’il pourrait engendrer dans l’immédiat aussi bien pour le monde contemporain que pour la génération future. Pourtant ce changement est devenue une demande sociale parce que plébiscitée par les populations qui ont montré leur lassitude quant à la manière dont le pays est géré depuis la période des indépendances en passant par l’alternance générationnelle sous l’ère Wade et l’avènement du président Macky Sall. 

L’auteur part d’un diagnostic approfondi des politiques publiques de 1960 à nos jours et décide de les partager au public sénégalais, une cible très avertie qui a considérablement gagné en maturité à chaque changement de régime.

Ses résultats sont sans appel et mettent à nu un retard économique et social persistant au Sénégal et une persistance de la pauvreté, de la misère, de la souffrance des populations malgré les initiatives et ressources dégagées à cet effet.

Cette invite au changement prônée par  Boubacar Kamara est d’autant plus ravivée au quotidien sous le magistère du président Macky Sall et s’explique par une gestion calamiteuse des ressources nationales : scandales financiers, corruption endémique, pauvreté, système de santé défaillant, insécurité notoire, dépendance économique, système éducatif branlant, dossiers judiciaires à fort impact politique, processus électoral dévoyé, droits et libertés bafoués, manipulations des institutions, administration démantelée, secteur privé relégué au second plan, entre autres dérives. 

Pour le Président fondateur honoraire du Parti de la Construction et de la Solidarité-JENGU TABAX, ces échecs traduisent des choix inappropriés par les tenants du pouvoir avec une offre politique souvent aux antipodes des aspirationsdu peuple.

Boubacar Kamara, le patronyme du grand TER en marche

CONSTRUIRE LE SENEGAL DU FUTUR vient à point nommé indiquer les principales orientations pour atteindre la croissance économique tant espérée. Le décryptage de l’histoire politique du Sénégal renseigne à juste titre qu’il urge de changer de cap à l’image avec toutes les implications que cela induit pour espérer arriver à une transformation structurelle de l’économie. 

Changer de capitaine. Le seul capitaine capable à même d’amener un bateau à bon port contre vents et marrées est le commandant en Chef qui maitrise parfaitement son navire, ses passagers, sa cargaison et le chemin pour arriver à sa destination. 

A la même enseigne, Boubacar Kamara considère que seul un serviteur de l’État doué et dévoué, rompu à la tâche, conscient des aspirations des populations pourrait réaliser la transformation structurelle de l’économie du Sénégal. 

Depuis son entrée en politique en 2018 avec sa création du mouvement politique « JENGU, NGIR JËRIÑ SENEGAAL » (Un sursaut salvateur au service du Sénégal), l’ancien directeur général des Douanes est une pièce maitresse dans les rangs de l’opposition sénégalaise.

Il a été l’initiateur de la grande alliance de l’opposition autour de l’inter coalition YEWWI ASKAN WI et WALLU SENEGAAL qui a engrangé un score inédit lors des élections législatives de 2022 avec 80 sièges sur 165 à l’Assembléenationale.

L’ouvrage propose une nouvelle orientation dans la gestion des politiques publiques, un projet de société qui s’articule autour de principes directeurs relatifs au culte du travail, au mérite dans l’attribution des fonctions publiques, à l’inviolabilité du bien public et du service public, au respect des convictions religieuses, cultuelles et de diversité ethnique, et à l’observation des règles de fonctionnement de l’État.

Dans ce projet de société qui imbrique une idéologie atypique, Boubacar Kamara s’appuyer sur les trois pédales du grand TER en marche à savoir le travail, l’éthique et le respect.

Source: https://www.seneweb.com/news/Politique/laquo-construire-le-senegal-du-futur-raq_n_398912.html

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Exclusif.net: Cérémonie de dédicace de l’ouvrage “construire le Sénégal du futur” : Boubacar Camara, patronyme du grand TER en marche présente un nouveau projet de société 

S’inspirant de la tradition politique sénégalaise marquée dès l’orée des indépendances par un socialisme classique, puis par un libéralisme novateur portée par l’alternance générationnelle, cet ouvrage publié aux éditions L’Harmattan se veut un véritable projet de société. « Construire le Sénégal du Futur » donne les orientations sur ce que Boubacar Camara présente comme « un changement de cap » dans la conduite et la gestion des affaires de l’État. La cérémonie de dédicace s’est tenue ce samedi 14 au City Business Dakar.

Changement ! C’est un mot court, simple à prononcer, facile à coucher sur du papier quelconque. Mais Ô combien difficile à traduire en actes. Le changement est lourd en termes d’effets qu’il pourrait engendrer dans l’immédiat aussi bien pour le monde contemporain que pour la génération future. Pourtant ce changement est devenue une demande sociale parce que plébiscitée par les populations qui ont montré leur lassitude quant à la manière dont le pays est géré depuis la période des indépendances en passant par l’alternance générationnelle sous l’ère Wade et l’avènement du président Macky Sall. 
L’auteur part d’un diagnostic approfondi des politiques publiques de 1960 à nos jours et décide de les partager au public sénégalais, une cible très avertie qui a considérablement gagné en maturité à chaque changement de régime. 
Ses résultats sont sans appel et mettent à nu un retard économique et social persistant au Sénégal et une persistance de la pauvreté, de la misère, de la souffrance des populations malgré les initiatives et ressources dégagées à cet effet. 
Cette invite au changement prônée par  Boubacar Kamara est d’autant plus ravivée au quotidien sous le magistère du président Macky Sall et s’explique par une gestion calamiteuse des ressources nationales : scandales financiers, corruption endémique, pauvreté, système de santé défaillant, insécurité notoire, dépendance économique, système éducatif branlant, dossiers judiciaires à fort impact politique, processus électoral dévoyé, droits et libertés bafoués, manipulations des institutions, administration démantelée, secteur privé relégué au second plan, entre autres dérives. 
Pour le Président fondateur honoraire du Parti de la Construction et de la Solidarité-JENGU TABAX, ces échecs traduisent des choix inappropriés par les tenants du pouvoir avec une offre politique souvent aux antipodes des aspirations du peuple. 

 Boubacar Kamara, le patronyme du grand TER en marche
CONSTRUIRE LE SENEGAL DU FUTUR vient à point nommé indiquer les principales orientations pour atteindre la croissance économique tant espérée. Le décryptage de l’histoire politique du Sénégal renseigne à juste titre qu’il urge de changer de cap à l’image avec toutes les implications que cela induit pour espérer arriver à une transformation structurelle de l’économie. 
Changer de capitaine. Le seul capitaine capable à même d’amener un bateau à bon port contre vents et marrées est le commandant en Chef qui maitrise parfaitement son navire, ses passagers, sa cargaison et le chemin pour arriver à sa destination. 
A la même enseigne, Boubacar Kamara considère que seul un serviteur de l’État doué et dévoué, rompu à la tâche, conscient des aspirations des populations pourrait réaliser la transformation structurelle de l’économie du Sénégal. 
Depuis son entrée en politique en 2018 avec sa création du mouvement politique « JENGU, NGIR JËRIÑ SENEGAAL » (Un sursaut salvateur au service du Sénégal), l’ancien directeur général des Douanes est une pièce maitresse dans les rangs de l’opposition sénégalaise. 
Il a été l’initiateur de la grande alliance de l’opposition autour de l’inter coalition YEWWI ASKAN WI et WALLU SENEGAAL qui a engrangé un score inédit lors des élections législatives de 2022 avec 80 sièges sur 165 à l’Assemblée nationale. 
L’ouvrage propose une nouvelle orientation dans la gestion des politiques publiques, un projet de société qui s’articule autour de principes directeurs relatifs au culte du travail, au mérite dans l’attribution des fonctions publiques, à l’inviolabilité du bien public et du service public, au respect des convictions religieuses, cultuelles et de diversité ethnique, et à l’observation des règles de fonctionnement de l’État. 
 Dans ce projet de société qui imbrique une idéologie atypique, Boubacar Kamara s’appuyer sur les trois pédales du grand TER en marche à savoir le travail, l’éthique et le respect.

Source: https://www.exclusif.net/Ceremonie-de-dedicace-de-l-ouvrage-construire-le-Senegal-du-futur-Boubacar-Camara-patronyme-du-grand-TER-en-marche_a40281.html

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[ 16 janvier 2023 by support 0 Comments ]

Senego : « Construire le Sénégal du future » : Boubacar Camara présente un nouveau projet de société… 

S’inspirant de la tradition politique sénégalaise marquée dès l’orée des indépendances par un socialisme classique, puis par un libéralisme novateur portée par l’alternance générationnelle, cet ouvrage publié aux éditions L’Harmattan se veut un véritable projet de société. « Construire le Sénégal du Futur » donne les orientations sur ce que Boubacar Camara présente comme « un changement de cap » dans la conduite et la gestion des affaires de l’État. La cérémonie de dédicace s’est tenu ce samedi 14 au City Business Dakar.

Changement ! C’est un mot court, simple à prononcer, facile à coucher sur du papier quelconque. Mais Ô combien difficile à traduire en actes. Le changement est lourd en termes d’effets qu’il pourrait engendrer dans l’immédiat aussi bien pour le monde contemporain que pour la génération future. Pourtant ce changement est devenue une demande sociale parce que plébiscitée par les populations qui ont montré leur lassitude quant à la manière dont le pays est géré depuis la période des indépendances en passant par l’alternance générationnelle sous l’ère Wade et l’avènement du président Macky Sall.

L’auteur part d’un diagnostic approfondi des politiques publiques de 1960 à nos jours et décide de les partager au public sénégalais, une cible très avertie qui a considérablement gagné en maturité à chaque changement de régime.

Ses résultats sont sans appel et mettent à nu un retard économique et social persistant au Sénégal et une persistance de la pauvreté, de la misère, de la souffrance des populations malgré les initiatives et ressources dégagées à cet effet.

Cette invite au changement prônée par Boubacar Kamara est d’autant plus ravivée au quotidien sous le magistère du président Macky Sall et s’explique par une gestion calamiteuse des ressources nationales : scandales financiers, corruption endémique, pauvreté, système de santé défaillant, insécurité notoire, dépendance économique, système éducatif branlant, dossiers judiciaires à fort impact politique, processus électoral dévoyé, droits et libertés bafoués, manipulations des institutions, administration démantelée, secteur privé relégué au second plan, entre autres dérives.

Pour le Président fondateur honoraire du Parti de la Construction et de la Solidarité-JENGU TABAX, ces échecs traduisent des choix inappropriés par les tenants du pouvoir avec une offre politique souvent aux antipodes des aspirations du peuple.

Boubacar Kamara, le patronyme du grand TER en marche…

CONSTRUIRE LE SENEGAL DU FUTUR vient à point nommé indiquer les principales orientations pour atteindre la croissance économique tant espérée. Le décryptage de l’histoire politique du Sénégal renseigne à juste titre qu’il urge de changer de cap à l’image avec toutes les implications que cela induit pour espérer arriver à une transformation structurelle de l’économie.

Changer de capitaine. Le seul capitaine capable à même d’amener un bateau à bon port contre vents et marrées est le commandant en Chef qui maitrise parfaitement son navire, ses passagers, sa cargaison et le chemin pour arriver à sa destination.

A la même enseigne, Boubacar Kamara considère que seul un serviteur de l’État doué et dévoué, rompu à la tâche, conscient des aspirations des populations pourrait réaliser la transformation structurelle de l’économie du Sénégal.

Depuis son entrée en politique en 2018 avec sa création du mouvement politique « JENGU, NGIR JËRIÑ SENEGAAL » (Un sursaut salvateur au service du Sénégal), l’ancien directeur général des Douanes est une pièce maitresse dans les rangs de l’opposition sénégalaise.

Il a été l’initiateur de la grande alliance de l’opposition autour de l’inter coalition YEWWI ASKAN WI et WALLU SENEGAAL qui a engrangé un score inédit lors des élections législatives de 2022 avec 80 sièges sur 165 à l’Assemblée nationale.

L’ouvrage propose une nouvelle orientation dans la gestion des politiques publiques, un projet de société qui s’articule autour de principes directeurs relatifs au culte du travail, au mérite dans l’attribution des fonctions publiques, à l’inviolabilité du bien public et du service public, au respect des convictions religieuses, cultuelles et de diversité ethnique, et à l’observation des règles de fonctionnement de l’État.
Dans ce projet de société qui imbrique une idéologie atypique, Boubacar Kamara s’appuyer sur les trois pédales du grand TER en marche à savoir le travail, l’éthique et le respect.

#BoubacarCamara #ConstruireLeSénégalDuFuture #Livre

Source: https://senego.com/construire-le-senegal-du-future-boubacar-camara-presente-un-nouveau-projet-de-societe_1505865.html