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[ 11 juin 2020 by support 0 Comments ]

TUMBI-19 UN PROGRAMME DE SORTIE DE CRISE POST COVID-19 AU SÉNEGAL

A la suite de l’Appel de Kinshasa du 28 mai 2020, je propose un programme de sortie de crise dénommée TUMBI-19 décliné en 19 mesures. TUMBI est un mot wolof signifiant « Émerger » : sortir la tête de l’eau pour éviter la noyade.

Il est vrai que la bataille contre le coronavirus n’est pas encore gagnée. On peut même dire que si les meilleures stratégies ne sont pas adoptées et mises en œuvre avec rigueur, la victoire souhaitée ne pourra même plus être espérée raisonnablement. Malgré tout, on ne peut pas attendre un hypothétique « clap de fin » pour réfléchir aux voies et moyens de « réparer les dégâts » causés par la pandémie de la COVID-19 et établir un programme pertinent de sortie de crise sur les plans économique, social et sanitaire. Gouverner, c’est prévoir.

La souffrance et l’inquiétude ne sont plus à démontrer. Elles sont partagées et chacun gère sa part comme il peut, avec plus ou moins de courage et de réussite.

L’Histoire se chargera de jeter un regard objectif et exhaustif sur les responsabilités des uns et des autres dans la gestion de la crise pour en tirer les leçons surtout pour les générations futures.

L’observation et l’écoute permanente d’une part et, les retours que j’ai le privilège de recevoir quotidiennement d’autre part, m’ont permis de comprendre que nos compatriotes qui ont souffert et souffrent encore des conséquences de la pandémie attendent des leaders politiques qu’ils soient de vrais Femmes et Hommes d’État, productifs, et qu’ils apportent des solutions pertinentes et durables à cette situation inédite, complexe et difficile, pour le bonheur des sénégalaises et sénégalais.

Au moment où les blessures saignent, où elles ne sont pas guéries, encore moins cicatrisées, nos compatriotes n’attendent pas du pouvoir en place de continuer à gouverner comme avant et de l’opposition politique de continuer à s’opposer comme avant.

Le seul combat post COVID qui vaille est de trouver des solutions pour que chacun d’entre nous puisse déposer, rapidement, sa part de souffrance et d’inquiétude dans la corbeille de l’oubli. C’est le moment de proposer un Programme de sortie de crise pour une durée de deux ans.

Le Programme TUMBI-19 que je propose repose sur la nécessité de réduire de façon significative l’endettement public en faisant recours à des financements alternatifs adossés à la valorisation des actifs constitués par les ressources naturelles.

La relance économique passera par le financement des infrastructures pour un montant de Quatre mille (4000) milliards FCFA par le biais de l’exploitation des ressources naturelles (et non l’endettement public) à travers un Échange Ressources-Infrastructures, avec la participation de groupements d’entreprises sénégalaises et étrangères de travaux publics, de construction, d’assainissement etc.

L’adoption de « Partenariats public-Privé (PPP) », marchands et non marchands, permettra aussi de relancer les secteurs clés de l’économie et de réaménager le territoire à travers la valorisation du foncier, des actifs miniers, pétroliers et halieutiques.

Cette option renforce les capacités d’intervention de l’État notamment dans le soutien aux personnes vulnérables (personnes à mobilité réduite, personnes atteintes d’invalidité, retraités, grands malades, blessées de guerre, etc.) avec l’instauration d’un minimum vieillesse et d’un Fonds de soutien aux personnes vulnérables.

Le soutien aux ménages est devenu urgent. Il se fera à travers la réduction des coûts du loyer avec un système de compensation pour les propriétaires, la facilitation de l’accès à la nourriture, la disponibilité de l’accès à l’eau, l’électricité, la connexion et le transport à un coût réduit.

Ces mesures vont de pair avec la suppression de certaines institutions et la réduction du train de vie de l’État. Il en est ainsi de la suppression :

  • du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et la mise en place d’un Conseil d’Orientation de vingt-cinq (25) membres.
  • du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et la mise en place d’un Conseil supérieur des Collectivités territoriales de quinze (15) membres.

Il faut également créer d’un Fonds d’Investissement communal pour améliorer les conditions de vie dans les communes et adopter un nouveau Schéma d’Aménagement du Territoire afin de tirer profit des vocations des localités notamment à l’intérieur du Sénégal.

Dans ces conditions, il est impératif de réduire le train de vie de l’État pour réaliser des économies à travers un Programme spécial de réduction du train de vie de l’État et de lutte contre le gaspillage avec notamment la réduction des déplacements à l’étranger, la fermeture et le regroupement d’ambassades, la standardisation des moyens de transport à acquérir par les services publics, la réduction des dépenses de fonctionnement et, entre autres, l’aliénation de certains biens immobiliers de l’État.

Avec le ralentissement inévitable des flux d’import-export, il convient également d’aider les entreprises sénégalaises, notamment les petites et moyennes entreprises, à réorienter leurs activités vers des secteurs porteurs de croissance inclusive comme l’agriculture, la pêche, l’élevage et l’artisanat de soutien au tourisme, ce qui permet de promouvoir l’emploi et d’augmenter les revenus des ménages durement éprouvés par la crise sanitaire.

Les chaines de transformation sur place du lait, de la viande, du poisson, des cuirs et peaux, de l’arachide, des fruits et légumes, des céréales pour des aliments de bétail et de diverses farines, pour l’autosuffisance alimentaire et la consommation locale, doivent être privilégiées. Il faut alors réaliser des infrastructures de stockage, de transformation et de transport, encourager la recherche et la formation professionnelle aux métiers y affairant.

Pour ce faire, l’État doit bâtir un pont de financement massif auprès des institutions bancaires, établissements de crédit et compagnies d’assurances, sous sa garantie, au profit des entreprises notamment celles féminines.

L’articulation entre le développement industriel et le renforcement du parc énergétique est proposée pour renforcer l’offre d’emplois notamment pour les jeunes.

La création des emplois doit passer par le développement de l’industrie à travers l’instauration d’une obligation de transformer sur place une partie des ressources naturelles extraites et la promotion de la transformation des produits agricoles. Il s’agit également de relancer l’industrie culturelle à travers l’identification, la production, la promotion et les échanges des produits culturels et artistiques.

Pour ce faire, des réformes et investissements nécessaires sont indispensables pour doubler la capacité actuelle de production de l’énergie en maintenant l’option du mix énergétique avec un fort recours au gaz moins cher et moins pollueur de l’environnement et en renforçant le réseau de distribution. Un pourcentage de 2,5% du Budget de l’Etat doit être alloué chaque année aux investissements relatifs à l’énergie, pour une fourniture durable.

Une nouvelle loi d’orientation pour les énergies renouvelables est nécessaire pour instituer des zones d’installation prioritaire, l’effacement par le biais du solaire pour les grandes industries, l’exonération totale pour obtenir 500 MW supplémentaires, la libéralisation de la vente d’énergies renouvelables non produites par la SENELEC. La priorité de la fourniture de l’énergie doit être accordée à l’industrie.

L’électrification rurale doit être renforcée dans le cadre de la réorganisation et la modernisation des villages à travers l’aménagement du territoire.

En ce qui concerne l’emploi toujours, la sauvegarde des emplois actuels par le biais de mesures d’accompagnement des entreprises doit être poursuivie et élargie.

Les pistes suivantes de promotion de l’emploi des jeunes doivent être explorées. Il s’agit du développement industriel, de la réorientation des activités des entreprises sénégalaises vers les secteurs à croissance inclusive, de l’organisation du secteur informel et du renforcement du financement de la Délégation à l’Entreprenariat rapide (DER) et des Domaines agricoles communautaires (DAC).

Pour l’optimisation de la collecte de l’impôt, des réformes sont indispensables dans les régies financières (douane, impôts, trésor) en vue d’accélérer les procédures à travers la l’interconnexion et la dématérialisation, l’identification exhaustive des contribuables et l’adoption de schémas adaptés de localisation du fait générateur de l’impôt. Une réforme est indispensable pour limiter les contraintes du système déclaratif, améliorer l’identification des contribuables (boucle fiscale), le recouvrement, une localisation adéquate de l’impôt pour élargir l’assiette dans le sens du projet « Yaatal » de la Direction générale des Impôts et Domaines et réaliser une plus grande équité fiscale.

Il convient aussi de réaliser l’interconnexion informatique de tous les acteurs (douane, impôts, trésor etc.) à travers une blockhchain bloc fiscal. D’autres blocs peuvent être initiés : bloc immobilier, bloc des agréments, bloc marchés publics, bloc comptabilité matières, bloc ressources naturelles etc.

De plus, le projet « SÉNÉGAL Intelligence Artificielle » que nous proposons peut loger son site pilote au ministère chargé des Finances du fait de la disponibilité et de l’agrégation de la masse de données qui y transitent et l’adoption de stratégies d’innovation. Il sera mis profit les expertises de l’ADIE, de GAINDE 2000 et des startups privées.

Dans le cadre de l’intégration ouest africaine, le Sénégal devra s’atteler à une meilleure utilisation de l’instrument monétaire et à renforcer les échanges intracommunautaires, le transport et les télécommunications. Le renforcement du positionnement du Sénégal dans la sous-région doit se faire à travers les échanges intracommunautaires, le développement du transport multimodal (rail, route mer, air), des télécommunications (satellites) etc.

La synergie entre pays de la sous-région pour la transformation industrielle des minerais (fer, bauxite, cuivre, etc.) et des produits agricoles est une option à promouvoir. Il est donc nécessaire de procéder à la révision des schémas d’intégration en vue de renforcer la souveraineté économique, monétaire et énergétique.

La crise de la COVID-19 a révélé la place centrale d’un capital humain épanoui dans l’économie réelle. Il convient donc de renforcer de façon significative les investissements dans l’éducation, la santé et la sécurité. La diaspora doit également être soutenue et ses atouts valorisés.

L’éducation doit être remise à plat. L’organisation de la reprise des enseignements à tous les niveaux, avec un rattrapage du quantum horaire perdu et l’organisation des examens indispensables, est un devoir de l’État. Il faut le faire suivant un calendrier consensuel après avoir réuni les conditions optimales de sécurité sanitaire.

Plus décisivement, c’est le moment de lancer une réforme profonde de l’éducation portant sur un nouveau modèle éducatif proposant des solutions pertinentes aux questions essentielles qui secouent l’école sénégalaise. Ce modèle prendrait en charge la productivité, la formation des jeunes filles, la formation professionnelle, la fonction enseignante, le contenu des programmes, les langues nationales, l’éducation religieuse, l’intégration des daaras dans le système éducatif, l’adaptation du rythme scolaire etc.

Un Fonds de Relance de l’Education de 8000 milliards FCFA, alimenté par les lignes de financement obtenus avec la garantie des ressources naturelles certifiées, est mis en place. Il permet de préfinancer l’éducation et de recevoir le remboursement partiel des travailleurs sortant du système éducatif. Ce Fonds revolving est le levier pour assurer la gratuité de l’éducation.

La santé doit être soignée. Il convient de réaliser les infrastructures de santé nécessaires pour dessiner une carte sanitaire couvrant correctement le territoire national avec notamment la mise en place d’un réseau de polycliniques dans chaque département. Le relèvement général du plateau médical et l’aménagement d’un réseau de véhicules médicalement équipés pour atteindre toutes les parties du pays sont également pris en compte par TUMBI-19.
Un accent particulier est mis sur la prévention en matière d’hygiène en général et, notamment en matière de prévention médicale.

Une réorganisation du service d’hygiène avec un renforcement substantiel des moyens matériels et humains, le recrutement des auxiliaires de santé parmi les soldats en fin de formation initiale, seront entreprise.

Une réforme profonde du système de santé est également nécessaire pour la formation du personnel médical notamment en matière de santé publique.

La recherche doit faire l’objet d’une attention particulière avec une dotation initiale de cinquante (50) milliards FCFA, c’est une question de sécurité sanitaire. Un budget annuel de 600 milliards FCFA pour la santé publique doit être prévu pour au moins cinq ans.

Quant à la sécurité, elle implique le renforcement du dispositif sécuritaire frontalier avec des postes mixtes ou juxtaposés entre la police, la gendarmerie et la douane.

Un renforcement de la contribution de l’Armée nationale à la vie citoyenne et à la sécurisation sera recherché avec les acteurs concernés notamment les associations de jeunes.

L’organisation d’un dispositif de surveillance des sites sensibles est vitale (centrales électriques, grandes industries, infrastructures de production et d’alimentation en eau, réseau de télécommunications etc.). La sécurité des routes, ports et aéroports ainsi que des lieux de rassemblements fera l’objet d’une veille scrupuleuse.

Le label de sécurisation sanitaire, « GM7VI », sera institué. Ainsi, pour obtenir ce label, les commerces, restaurants, bureaux, usines, lieux de culte, et autres services accueillant du public, devront attester qu’au moins sept (7) Grandes Mesures contre les Virus et autres Vecteurs de maladies ont été rigoureusement observées. Le nouveau Service d’Hygiène et de Sécurité sanitaire sera chargé de la surveillance de la mise en œuvre de ce protocole.

Enfin, il est préconisé la mise en place d’une nouvelle police municipale dans laquelle doit se fondre l’Agence de Sécurité de Proximité.

Nos compatriotes vivant à l’étranger, particulièrement éprouvés par la crise de la COVID-19 : perte d’emplois et d’opportunités de travail, pertes humaines et stigmatisation intolérable. Nos compatriotes vivant à l’étranger doivent faire l’objet d’une attention particulière à travers la régularisation de leur situation administrative et économique et sociale, leur sécurité, la facilitation du retour et de la réinsertion. Il convient surtout de lever des fonds pour le financement des projets des émigrés avec le levier constitué par leur important apport, à travers une société d’actions « DIASPORA S.A » à créer avec un compte courant initial de 300 milliards FCFA, soit le tiers des envois des émigrés au Sénégal, à libérer progressivement par les actionnaires.

La gouvernance transparente est une ligne transversale indispensable pour la réussite du TUMBI-19. Mise en œuvre dans des secteurs sensibles comme l’administration et la justice, elle contribue à rassurer les citoyens et les investisseurs. Quelques mesures y contribuent comme la réforme de l’administration publique mettant l’accent sur la promotion du critère du mérite pour l’accès à la fonction publique et aux postes de responsabilité et sur la réorganisation du travail avec un recours aux technologies de l’information et sur la formation efficace du personnel et son évaluation.

Il convient aussi de procéder à la réforme de la justice en vue de renforcer son indépendance, accompagnée d’un renforcement des moyens. Le traitement diligent des dossiers en instance en justice notamment sur les questions liées à la gouvernance dans les affaires publiques et les litiges dans les affaires économiques pour rassurer les investisseurs et les citoyens, est un indicateur important de bonne gouvernance.

La réorganisation des services de contrôle des finances publiques dans le cadre d’un regroupement des organes selon les fonctions de prévention, de contrôle et de répression, est devenue incontournable.

La désorganisation du commerce intérieur a été un fait marquant pendant la crise. Il faut le réorganiser en rétablissant les stades de commerce, en implantant des zones d’emplacement dédiées, en permanence ou provisoirement, à des catégories de commerçants, en réorganisant les « loumas » (marchés hebdomadaires) et instaurant des conditions d’exercice du commerce respectant les règles d’hygiène et de sécurité des consommateurs. La réforme est également de mise pour le transport des personnes et des marchandises.

Le programme TUMBI-19 ne doit aucunement justifier la remise en cause du fonctionnement normal des institutions et le respect scrupuleux des droits et libertés des citoyens. Ainsi, un calendrier électoral consensuel et précis doit être adopté avec l’organisation des élections locales en juin 2021.Aucun changement ne doit être opéré sur les dates des élections législatives prévues en 2022 et l’élection présidentielle de 2024.

Compte tenu du retard enregistré dans l’audit du fichier, il convient de mettre en place un nouveau fichier électoral constitué de tous les citoyens en âge de voter et non frappés d’incapacité conformément au Code électoral (L.27). Ensuite, des périodes de révision-auto radiations et de mise à jour des changements personnels de situation, sont organisées. Quant aux autres conditions de participation et d’organisation des élections, les efforts de recherche de consensus entre les acteurs sont à poursuivre dans le cadre du dialogue politique.

Enfin, le respect, par le pouvoir politique, des droits et libertés notamment le droit de manifester sans aucune restriction politicienne et sans arrestations arbitraires, est une exigence permanente.

Les grands axes du Programme TUMBI-19 sont consignés dans un nouveau budget consensuel exceptionnel de Dix-huit (18) mois (juillet 2020- décembre 2021) avec une nouvelle politique d’octroi des exonérations fiscales et douanières mettant l’accent sur leur utilisation pour l’incitation à l’investissement structurant et productif. L’activité touristique, par exemple, pourrait être éligible au régime des zones et points francs pour réduire le coût de la destination Sénégal.

Chaque mesure de ce Programme fera l’objet d’un développement détaillé pour en indiquer le bien fondé, les retombées positives, les préalables et mesures d’accompagnement. Les diligences à mettre en œuvre et la qualité des ressources humaines aptes à les conduire devraient permettre d’obtenir des résultats probants.

Le programme TUMBI-19 sera-t-il un embryon de Programme commun post COVID-19 ? Sera-t-il appliqué un jour ? Quand ? Entièrement ? Partiellement ? Par qui ? Comment ? Dans quelles conditions ? Autant de questions dont la réponse se trouve dans les mains du peuple sénégalais.

Par Boubacar CAMARA

Citoyen sénégalais

Juin 2020

Actualité
[ 5 juin 2020 by support 0 Comments ]

TUMBI-191 UN PROGRAMME DE SORTIE DE CRISE POST COVID-19 AU SÉNÉGAL

Par Boubacar CAMARA Citoyen sénégalais

A la suite de l’Appel de Kinshasa du 28 mai 2020, je formule, comme promis, les mesures que je considère comme essentielles pour garantir une sortie de crise réussie. Il est vrai que la bataille contre le COVID-19 n’est pas encore gagnée. Pire, si les meilleures stratégies ne sont pas adoptées et mises en œuvre avec rigueur, la victoire souhaitée ne pourra même plus être espérée raisonnablement. Malgré tout, on ne peut pas attendre un hypothétique « clap de fin » pour réfléchir aux voies et moyens de « réparer les dégâts » causés par la pandémie de la COVID-19 et établir un programme pertinent de sortie de crise sur les plans économique, social et sanitaire. Gouverner, c’est prévoir .

Le programme que nous proposons est dénommé TUMBI-19 et se décline en dix-neuf (19) mesures et cinquante et une (51) actions. Ce programme se justifie d’autant plus que le Sénégal connaissait déjà une situation difficile avant la déclaration de la pandémie et devait de changer de cap.
Mesure 1. LOI DE FINANCES

1.1. Adoption, exceptionnellement, d’un Budget consensuel de Dix-huit (18) mois (juillet 2020- décembre 2021).

Mesure 2. CONSEIL ÉCONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL (CESE) ET ​HAUT CONSEIL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES (HCCT)

2.1. Suppression du Conseil économique, social et environnemental et mise en place d’un Conseil d’Orientation de vingt-cinq (25) membres.
2.2. Suppression du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et mise en place d’un Conseil supérieur des Collectivités locales de quinze (15) membres.

2.3. Création d’un Fonds d’Investissement communal.

2.4. Adoption d’un nouveau Schéma d’Aménagement du Territoire.

Mesure 3. TRAIN DE VIE DE l’ÉTAT

3.1. Adoption d’un Programme spécial de réduction du train de vie de l’État et lutte contre le gaspillage avec notamment la réduction des déplacements à l’étranger, la fermeture et le regroupement d’ambassades, la standardisation des moyens de transport, la réduction des dépenses de fonctionnement, l’aliénation de certains biens immobiliers de l’État.

Mesure 4. ECHANGE RESSOURCES-INFRASTRUCTURES

4.1. Le mécanisme « Échange Ressources-Infrastructures (ERI) » consiste à autoriser à des investisseurs organisés en groupements l’exploitation de gisements de ressources naturelles identifiées et, en contrepartie, mettre à leur charge la réalisation d’infrastructures dont la liste est fournie par l’État.

4.2. Financement des infrastructures pour un montant de Quatre mille (4000) milliards FCFA par le biais de l’exploitation des ressources naturelles (et non l’endettement public) à travers ce mécanisme innovant, avec la participation de groupements d’entreprises sénégalaises et étrangères de travaux publics, de construction, d’assainissement etc.

Mesure 5. PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ

5.1. Adoption de mécanisme de « Partenariat public-Privé (PPP) », marchands et non marchands, pour relancer les secteurs clés de l’économie et réaménager le territoire à travers la valorisation du foncier, des actifs miniers, pétroliers et halieutiques.

Mesure 6. EXONÉRATIONS FISCALES ET DOUANIÈRE​S
6.1. Adoption d’une nouvelle politique d’octroi des exonérations fiscales et douanières mettant l’accent sur leur utilisation pour l’incitation à l’investissement structurant et productif dans des secteurs clés limitativement énumérés et pour le remboursement de l’endettement privé commercial.

Mesure 7. ENTREPRISES SÉNÉGALAISES
1 ​TUMBI ​mot wolof signifiant « Émerger » : sortir la tête de l’eau.

1

7.1. Appui des entreprises sénégalaises notamment les petites et moyennes entreprises pour réorienter leurs activités vers l’agriculture, la pêche, l’élevage et l’artisanat de soutien au tourisme.
7.2. Priorisation de la valorisation des chaînes de transformation sur place (lait, viande, cuirs et peaux, huile, aliments de bétail, divers farines, conserveries de poissons, fruits et légumes, etc., pour l’autosuffisance alimentaire et la consommation locale, la réalisation des infrastructures de stockage, de transformation et de transport, la recherche et la formation professionnelle aux métiers y affairant.

7.3. Réalisation d’un pont de financement massif avec la garantie de l’État, notamment au profit des entreprises féminines, auprès des institutions bancaires, établissements de crédit et compagnies d’assurances.

Mesure 8. MÉNAGES

8.1. Soutien aux ménages à travers la réduction des coûts du loyer avec un système de compensation pour les propriétaires, la facilitation de l’accès à la nourriture, la disponibilité de l’accès à l’eau, l’électricité, la connexion et le transport à un coût réduit. L’instauration d’un minimum vieillesse et d’un Fonds de soutien aux personnes vulnérables (personnes à mobilité réduite)

Mesure 9. DIASPORA

9.1. Particulièrement éprouvés par la crise de la COVID-19, aussi bien par la perte d’emplois et d’opportunités de travail, par des pertes humaines et une stigmatisation intolérable, nos compatriotes vivant à l’étranger doivent faire l’objet d’une attention particulière à travers la régularisation de leur situation administrative et économique et sociale, leur sécurité, la facilitation du retour et de la réinsertion.

9.2. Il convient surtout de lever des fonds pour le financement des projets des émigrés avec le levier constitué par leur important apport, à travers une société d’actions « DIASPORA S.A » à créer avec un compte courant initial de 300 milliards FCFA à libérer progressivement par les actionnaires soit le tiers des envois des émigrés au Sénégal.

Mesure 10. INDUSTRIE

10.1. Développement de l’industrie à travers l’instauration d’une obligation de transformer sur place une partie des ressources naturelles extraites et la promotion de la transformation des produits agricoles.
10.2. Relance de l’industrie culturelle à travers l’identification, la production, la promotion et les échanges des produits culturels et artistiques.

Mesure 11. ÉNERGIE

11.1. Réalisation des réformes et investissements nécessaires pour doubler la capacité actuelle de production de l’énergie en maintenant l’option du mix énergétique et en renforçant le réseau de distribution.
11.2. Un pourcentage de 2,5% du Budget de l’Etat doit être alloué chaque année aux investissements relatifs à l’énergie.

11.3. Institution, à travers une nouvelle loi d’orientation pour les énergies renouvelables, de zones d’installation prioritaire, de l’effacement par le biais du solaire pour les grandes industries, de l’exonération totale pour un obtenir 500 MW supplémentaires, de la libéralisation de la vente d’énergies renouvelables non produites par la SENELEC.

11.4. L’électrification rurale doit être renforcée et la priorité de la fourniture de l’énergie accordée à l’industrie.

Mesure 12. EMPLOI

12.1. Sauvegarde des emplois actuels par des mesures d’accompagnement des entreprises. 12.2. Promotion de l’emploi des jeunes à travers le développement industriel, la réorientation des activités des entreprises sénégalaises vers les secteurs à croissance inclusive, l’organisation du secteur informel et le renforcement du financement de la Délégation de l’Entreprenariat rapide (DER) et des Domaines agricoles communautaires (DAC).

Mesure 13. RÉGIES FINANCIÈRES

13.1. Réorganisation du schéma de collecte de l’impôt à travers une réforme consensuelle pour limiter les contraintes du système déclaratif, améliorer l’identification des contribuables (boucle fiscale), le recouvrement, une localisation adéquate de l’impôt pour élargir l’assiette dans le sens du projet ​« Yaatal » de la Direction générale des Impôts et Domaines et réaliser une plus grande équité fiscale.
13.2. Réalisation de l’interconnexion informatique de tous les acteurs (douane, impôts, trésor etc.) à travers une blockchain, bloc fiscal. D’autres blocs aussi peuvent être initiés : bloc immobilier, bloc des agréments, bloc marchés publics, bloc comptabilité matières, bloc ressources naturelles etc.

13.3. Réorganisation des régies financières pour en faire le site pilote pour la réalisation du projet « ​SÉNÉGAL Intelligence Artificielle​ » à partir de l’agrégation de la masse de données disponibles et l’adoption de stratégies d’innovation en mettant à profit des expertises de l’ADIE, de GAINDE 2000 et des startups privées.

Mesure 14. INTÉGRATION ÉCONOMIQUE

14.1. Renforcement du positionnement du Sénégal dans la sous-région ouest africaine à travers les échanges intracommunautaires, le développement du transport multimodal (rail, route mer, air), des télécommunications (satellites, etc.).
14.2. La synergie entre pays de la sous-région pour la transformation industrielle des minerais (fer, bauxite, cuivre, etc.) et des produits agricoles est une option à promouvoir.

14.3. Révision des schémas d’intégration en vue de renforcer la souveraineté économique, monétaire et énergétique.

Mesure 15. ÉDUCATION

15.1. Organisation de la reprise des enseignements à tous les niveaux, avec un rattrapage du quantum horaire perdu et l’organisation des examens indispensables, suivant un calendrier consensuel après avoir réuni les conditions optimales de sécurité sanitaire.
15.2. Lancement d’une réforme profonde de l’éducation portant sur un nouveau modèle éducatif proposant des solutions pertinentes aux questions essentielles qui secouent l’école sénégalaise notamment l’investissement à travers un ​Fonds de Relance de l’Éducation de 8000 milliards FCFA​, la productivité, la formation des jeunes filles, la formation professionnelle, la fonction enseignante, le contenu des programmes, les langues nationales, l’éducation religieuse, l’intégration des daaras dans le système éducatif, l’adaptation du rythme scolaire etc.

Mesure 16. SANTÉ

16.1. Réalisation des infrastructures de santé nécessaires pour bâtir une carte sanitaire couvrant correctement le territoire national avec notamment la mise en place d’un réseau de polycliniques dans chaque département.
16.2. Le relèvement général du plateau médical et l’aménagement d’un réseau de véhicules médicalement équipés pour atteindre toutes les parties du pays.

16.3. Un accent particulier doit être mis sur la prévention en matière d’hygiène en général et, notamment en matière de prévention médicale.
16.4. Réorganisation du service d’hygiène avec un renforcement substantiel des moyens matériels et humains, le recrutement des auxiliaires de santé parmi les soldats en fin de formation initiale.

16.5. Une réforme profonde du système de santé est également nécessaire pour la formation du personnel médical notamment en matière de santé publique.
16.6. La recherche doit faire l’objet d’une attention particulière avec une dotation initiale de cinq (50) milliards FCFA. Un budget annuel de ​600 milliards FCFA pour la santé publique doit être prévu pour au moins cinq ans.

Mesure 17. SÉCURITÉ

17.1. Renforcement du dispositif sécuritaire frontalier avec des postes mixtes ou juxtaposés entre la police, la gendarmerie et la douane.
17.2. Renforcement de la contribution de l’Armée nationale à la vie citoyenne et à la sécurisation.

17.3. Organisation d’un dispositif de surveillance des sites sensibles (centrales électriques, grandes industries, infrastructures de production et d’alimentation en eau, réseau de télécommunications etc.), des routes, ports et aéroports ainsi que des lieux de rassemblements.

17.4. Institution du label ​« GM7VI » de sécurisation sanitaire dans les commerces, restaurants, bureaux, usines, lieux de culte, et autres services accueillant du public, attestant qu’au moins sept (7) Grandes Mesures contre les Virus et autres Vecteurs de maladies ont été rigoureusement observées. Le nouveau Service d’Hygiène et de Sécurité sanitaire est chargé de la surveillance de la mise en œuvre de ce protocole.

17.5. Mise en place d’une nouvelle police municipale dans laquelle doit se fondre l’Agence de Sécurité de Proximité.

Mesure 18 : DEMOCRATIE

18.1. Adoption d’un calendrier électoral consensuel et précis. Organisation des élections locales proposée pour juin 2021. Aucun changement ne doit être opéré sur les dates des élections législatives prévues en 2022 et l’élection présidentielle de 2024.
18.2. Compte tenu du retard enregistré dans l’audit du fichier, organisation des élections avec un nouveau fichier électoral constitué de tous les citoyens en âge de voter et non frappés d’incapacité conformément au Code électoral (L.27). Organisation de périodes de révision-auto radiations et de mise à jour des changements personnels de situation.

18.3. Recherche d’un consensus sur les autres conditions de participation et d’organisation des élections dans le cadre du dialogue politique.
18.4 Respect par le pouvoir politique des droits et libertés notamment le droit de manifester sans aucune restriction politicienne et sans arrestations arbitraires.

Mesure 19. GOUVERNANCE TRANSPARENTE

19.1. Réforme de l’administration publique mettant l’accent sur la promotion du critère du mérite pour l’accès à la fonction publique et aux postes de responsabilité et sur la réorganisation du travail avec un recours aux technologies de l’information et sur la formation efficace du personnel.

19.2. Réforme de la justice en vue de renforcer son indépendance, accompagnée d’un renforcement des moyens.
Traitement diligent des dossiers en instance en justice notamment sur les questions liées à la gouvernance dans les affaires publiques et les litiges dans les affaires économiques pour rassurer les investisseurs et les citoyens.

19.3. Réorganisation des services de contrôle des finances publiques dans le cadre d’un regroupement des fonctions de prévention, de contrôle et de répression.
19.4. Réorganisation du commerce intérieur avec le rétablissement des stades de commerce, l’implantation des zones d’emplacement dédiées, en permanence ou provisoirement, la réorganisation des « loumas » (marchés hebdomadaires) et l’instauration de conditions d’exercice du commerce respectant les règles d’hygiène et de sécurité des consommateurs.

CONCLUSION
Le Programme ​TUMBI-19 couvre les cinq axes indiqués dans l’Appel de Kinshasa du 28 mai 2020, à savoir la relance de l’Économie, le sauvetage de l’Éducation, la Santé et l’Emploi, la sauvegarde de la Démocratie, l’intégration africaine et la situation de la Diaspora et, enfin, le renforcement de la Gouvernance transparente.
La cohérence d’ensemble du ​Programme TUMBI-19 repose sur la nécessité de réduire de façon significative l’endettement public en faisant recours à des financements alternatifs adossés à la valorisation des actifs constitués par les ressources naturelles (PPP et ERI), ce qui renforce les capacités d’intervention de l’État notamment dans le soutien aux personnes vulnérables. Ces mesures vont de pair avec la suppression de certaines institutions et la réduction du train de vie de l’État.
Avec le ralentissement inévitable des flux d’import-export, il convient également d’aider les entreprises sénégalaises à réorienter leurs activités vers des secteurs porteurs de croissance inclusive comme l’agriculture, la pêche, l’élevage et l’artisanat de soutien au tourisme, ce qui permet de promouvoir l’emploi et d’augmenter les revenus des ménages durement éprouvés par la crise sanitaire.
L’articulation entre le développement industriel et le renforcement du parc énergétique est proposée pour renforcer l’offre d’emplois notamment pour les jeunes.

4 Pour l’optimisation de la collecte de l’impôt, des réformes sont indispensables dans les régies financières (douane, impôts, trésor) en vue d’accélérer les procédures à travers l’interconnexion et la dématérialisation, l’identification des contribuables et l’adoption de schémas adaptés de localisation du fait générateur de l’impôt.

Dans le cadre de l’intégration africaine ouest africaine, le Sénégal devra s’atteler à une meilleure utilisation de l’instrument monétaire et à renforcer les échanges intracommunautaires, le transport et les télécommunications. La crise de la COVID-19 a révélé la place centrale d’un capital humain épanoui dans l’économie réelle. Il convient donc de renforcer de façon significative les investissements dans l’éducation, la santé et la sécurité. La diaspora doit également être soutenue et ses atouts valorisés.

Enfin, la gouvernance transparente dans des secteurs sensibles comme l’administration et la justice contribue à rassurer les citoyens et les investisseurs.
Chaque mesure du Programme TUMBI-19, chaque action, fera l’objet d’un développement détaillé pour en indiquer le bien fondé, les retombées positives, les préalables et mesures d’accompagnement.

Fait à Kinshasa, le 3 juin 2020

Actualité
[ 29 mai 2020 by support 0 Comments ]

APPEL DE KINSHASA POUR UN PROGRAMME COMMUN DE SORTIE DE CRISE POST COVID AU SENEGAL « TUMBI »

Par Boubacar CAMARA

Citoyen sénégalais

Mes chers compatriotes,

L’heure est à la mobilisation pour le bonheur des sénégalaises et sénégalais.

L’heure est à la générosité de tous pour traverser la triple crise sanitaire, sociale et économique dont les conséquences sur notre pays, le Sénégal, se font ressentir durement dans les ménages et les entreprises.

La souffrance et l’inquiétude ne sont plus à démontrer. Elles sont partagées et chacun gère sa part comme il peut, avec plus ou moins de courage et de réussite.

Les responsabilités des uns et des autres dans la gestion de la crise sont connues, les manquements, souvent inadmissibles et intolérables sont constatées. Au premier chef, l’État qui, malgré le déploiement de moyens importants est le premier responsable des insuffisances enregistrées dans la gestion de la crise.

Là aussi, chacun a sa part et la gère avec plus ou moins d’honnêteté et de responsabilité.

L’Histoire se chargera d’y jeter un regard objectif et exhaustif pour en tirer les leçons surtout pour les générations futures.

A la décharge de tous :

Reconnaissons la survenance de la pandémie de la COVID 19 comme une force majeure : extérieure, imprévisible et insurmontable, du moins momentanément car nous n’avons ni vaccin ni thérapie.

Reconnaissons que cette crise mondiale est difficile à gérer, suppose une expérience, une grande capacité de résilience, beaucoup d’intelligence et de souplesse, une prise de risques énormes et l’adoption d’une approche pleine de pédagogie doublée d’une grande fermeté chaque fois qu’il le faut.

Beaucoup d’entre nous l’ont compris :

A commencer par le personnel médical, du médecin spécialiste au technicien de surface qui nettoie les salles, dont on ne cessera jamais de magnifier l’utile et décisive contribution malgré des moyens insuffisants.

Certains compatriotes (personnes physiques ou morales) ont fourni d’énormes moyens matériels et financiers pour faire face aux charges imprévues et élevées.

D’aucuns ont partagé le peu qu’ils ont avec ceux qui n’ont plus le peu qu’ils glanaient avant la pandémie.

D’autres encore se sont lancés dans la sensibilisation par tous les moyens avec imagination et parfois même beaucoup d’humour.

Plusieurs de nos compatriotes infectés par le coronavirus vivent sous le stress de la bataille pour la survie et subissent une stigmatisation qui n’épargne même pas les dépouilles mortelles.

Beaucoup trop de nos compatriotes en sont morts laissant derrière eux un vide, une famille ébranlée et le souvenir douloureux d’un surprenant rappel à Dieu.

Beaucoup de nos compatriotes ont également compris la part de la main invisible de Dieu qui décide et éprouve. C’est pour cela que les prières ne manquent pas de la part de tous, toutes croyances confondues, sous la remarquable houlette des chefs religieux musulmans et de l’Église.

Chacun d’entre nous a pris sa part de prières avec plus ou moins de ferveur accompagnée, le plus souvent, d’une participation active à la sensibilisation pour l’observation des gestes de prévention.

Beaucoup de nos compatriotes de la diaspora ont subi de plein fouet les conséquences de cette étrange pandémie qui les a, à la fois, ruiné, privé du devoir et de la joie de venir en aide à leurs parents, jeté dans l’insécurité du lendemain et même obligé de s’inquiéter du sort de leurs futures dépouilles mortelles au regard du traitement humiliant, heureusement corrigé, réservé à leurs compatriotes décédés des suites du coronavirus.

L’observation et l’écoute permanente d’une part et, les retours que j’ai le privilège de recevoir quotidiennement d’autre part, m’ont permis de comprendre que nos compatriotes qui ont souffert et souffrent encore des conséquences de la pandémie attendent des leaders politiques qu’ils soient de vrais Hommes et Femmes d’État, productifs, et qu’ils apportent des solutions pertinentes et durables à cette situation inédite, complexe et difficile.

Au moment où les blessures saignent, où elles ne sont pas guéries encore moins cicatrisées, nos compatriotes n’attendent pas du pouvoir en place de continuer à gouverner comme avant et de l’opposition politique de continuer à s’opposer comme avant.

Le seul combat post COVID qui vaille est de trouver des solutions pour que chacun d’entre nous puisse déposer, rapidement, sa part de souffrance et d’inquiétude dans la corbeille de l’oubli.

L’heure n’est pas à la justification des actes manqués.

L’heure n’est pas à la défense de l’indéfendable.

L’heure n’est pas à l’insistance sur les raisons de l’échec dans la gestion concertée de la crise ;

L’heure n’est pas à l’identification et à la stigmatisation des ceux qui ont choisi, comme d’éternels roublards et cyniques, de profiter de la situation pour s’enrichir ou tromper la vigilance des citoyens inquiets.

L’heure n’est pas au calcul politicien pour tirer la couverture de son côté.

L’heure n’est pas au musèlement de leaders politiques et de la presse à l’aide de billets de banque rares pour acheter un silence ou un soutien bruyant et sans crédibilité sous prétexte de sensibilisation sur la COVID 19.

L’heure n’est pas à l’affaiblissement d’adversaires politiques radicaux en cherchant à les discréditer pour atténuer la portée de leurs critiques.

L’heure n’est pas à la transformation de la crise en « révolution » pour « abattre » un régime déjà mal-en-point.

C’est le moment de proposer un Programme commun de sortie de crise pour une durée de deux ans. Ce programme dénommé « TUMBI » (Émerger en wolof) permet de sortir la tête de l’eau pour éviter la noyade.

Les diligences à mettre en œuvre et la qualité des ressources humaines aptes à les conduire doivent permettre d’obtenir des résultats probants.

Les cinq axes de ce Programme sont les suivants :

  1. Relancer l’Économie.
  2. Sauver l’Education, la Santé et l’Emploi.
  3. Sauvegarder la démocratie.
  4. Revisiter nos relations internationales et la situation de la diaspora.
  5. Renforcer la gouvernance transparente.

En guise de contribution, je vous propose dix-neuf (19) mesures dans la deuxième partie de cet Appel.

Fait à Kinshasa, le 28 mai 2020

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[ 13 mai 2020 by support 0 Comments ]

Le soi-disant ‘’Général’’ a jeté les armes de la lutte contre le Coronavirus !

Loin du Sénégal dans un contexte marqué par l’étrange pandémie de la COVID 19, j’ai proposé dès le 21 mars 2020, trente-trois mesures (33) couvrant les aspects sanitaire, social et économique de la crise. J’ai également esquissé, le 1er avril 2020, les contours souhaités pour l’Afrique dans « Le jour d’après ». Je livrerai, dès que possible, le bilan à mi-parcours de ce combat et mon analyse sur les perspectives économiques post COVID.

Malgré des incohérences évidentes, M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal, que certains observateurs ont même considéré comme un Général à la tête d’une guerre contre le virus dévastateur, avait exprimé une ferme volonté de se battre, avec, à ses côtés, un personnel médical qui a fait et continue de faire preuve d’une abnégation remarquable.

Dans sa surprenante déclaration du lundi 11 mai 2020, M. Macky SALL s’est lourdement trompé en optant pour l’immunité collective qu’il n’assume d’ailleurs pas ouvertement. M. Macky SALL a décidé d’inviter le virus, l’ennemi d’hier malheureusement toujours en circulation, à vivre parmi nous et avec nous pour que les sénégalais développent des anticorps après une contamination massive !

Je condamne avec la plus grande fermeté cette option suicidaire au moment où la pandémie se propage rapidement et que les populations commencent à peine à s’habituer aux gestes barrières de prévention (lavage des mains, utilisation de gels hydro alcooliques, port de masques, limitation des rassemblements, distanciation physique etc.).

La nouvelle stratégie qui se cache derrière les « mesures d’assouplissement » ne mérite pas d’être soutenue.

Boubacar CAMARA

Boubacarcamou

13 mai 2020

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[ 25 juin 2018 by support 0 Comments ]

Les noms des autorités sénégalaises ayant détourné des derniers publics de 1960 à 2017, bientôt dévoilés

C’est l’ancien directeur de la Douane, Boubacar Camara qui compte publier les noms des autorités sénégalaises qui ont détourné des deniers publics de 1960 à 2017 dans son site internet dénommé «Lubeulcat».

«On a recensé tous les scandales, on a rassemblé aussi les chiffres et toutes les affaires que les gens cherchent à enterrer. On va les déterrer. On va mettre en place un site internet qui s’appelle « Lubeulcat », pour y publier le nom de tous les « Lubeulcat » (ceux qui ont détourné de l’argent)», menace le candidat à l’élection présidentielle de 2019, Boubacar Camara.
En tourné à Mbour pour rencontrer ses partisans, le leader du mouvement «Jengu» annonce que le site « Lubeulcat » va bientôt être lancé.
En conséquence, Boubacar Camara demande à Amadou Ba, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan d’expliquer aux sénégalais la réalité en ce qui concerne l’état de la trésorerie nationale. Car selon lui, «l’économie sénégalaise est bien malade».

Source : Leral.net

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[ 24 juin 2018 by support 0 Comments ]

Boubacar Camara interpelle le Ministre Amadou Ba sur l’état de la trésorerie nationale

Boubacar Camara a profité de sa tournée effectuée ce week-end à Mbour pour interpeller le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, sur l’état de la trésorerie nationale.

Actualité
[ 24 juin 2018 by support 0 Comments ]

Les noms des autorités qui ont détourné des deniers publics bientôt dévoilés

L’ancien directeur de la Douane et non moins candidat à l’élection présidentielle de 2019, Boubacar Camara, compte faire de graves révélations. Le leader du mouvement «Jengu» (la révolte, ndrl), annonce que toutes les autorités qui ont détourné des deniers publics de 1960 à 2017 vont voir leurs noms dans son site internet dénommé «Lubeulcat».

«On a recensés tous les scandales, on a rassemblé les chiffres et toutes les affaires que les gens cherchent à enterrer on va les déterrer. On va mettre un place un site internet qui s’appelle “Lubeulcat”, on y publiera le nom de tous les “lubeulcat” (ceux qui ont détourné de l’argent, ndrl)», menace-t-il. Et, d’ajouter «le site va bientôt être lancé».

Ne s’arrêtant pas là, Boubacar Camara, en tournée à Mbour pour voir ses partisans, exige du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, de dire la vérité aux Sénégalais concernant l’état de la trésorerie nationale. Selon l’ancien directeur de la Douane «l’économie sénégalaise est bien malade».

Source : Pressafrik.com

Actualité
[ 30 mai 2018 by support 0 Comments ]

(Portrait) Leader du mouvement Jengu, Boubacar Camara le revolté

Il a fait l’Armée, la Douane, l’Ige, la marine… Dans son parcours, Boubacar Camara s’est révolté comme son mouvement (Jengu) pour se faire une place au soleil. Compétent, rigoureux, mais parfois trop sûr de lui, l’ancien directeur général de la Douane a toujours avancé, convaincu de son action. Jusqu’à se mettre à dos certains de ses collaborateurs.

Boubacar Camara s’est jeté dans la mare politique le 15 mai dernier à travers son mouvement Jengu. Un slogan qui signifie révolte est une remise en cause des politiques publiques mises en place depuis 1960. L’ancien directeur général de la Douane veut bousculer l’ordre établi dans un paysage politique loin d’être un fleuve tranquille. «Deux Sénégal se côtoient, celui qui souffre et celui qui se réjouit, celui qui n’arrive pas à assurer la dépense quotidienne et celui qui exhibe son arrogance, celui qui travaille et celui qui triche», décline-t-il dans sa profession de foi. Et entre ces 2 voies, il a choisi celles des valeurs. Le nom de son mouvement résume la vie de Boubacar Camara qui a trimé, flirté avec les angles morts de la vie pour arracher sa part du destin. Un homme qui a su repousser les clichés, les préjugés pour se hisser au sommet tant convoité. «J’ai passé mon enfance à Grand Yoff, une localité où régnaient les caïds de la drogue et où l’alcool circulait à flot», raconte-t-il.

Dans ce milieu interlope, Tako Diallo, mère de Boubacar Camara, doit doubler de vigilance pour assurer l’éducation de ses enfants. Des gosses qui doivent tutoyer le sommet, selon elle. Conditions : que la progéniture soit formatée à l’enseignement du Coran. Dans cette perspective, la mère de la famille Camara s’arme de rigueur à côté de son mari Moustapha qui n’hésite pas à corriger ses enfants en cas de violation des règles. «Quand on parle de Grand Yoff, on pense au pire. Moustapha Camara, leur père, n’a jamais voulu que ses enfants partent en vacances. Il tuait un mouton chaque mois pour faire plaisir à sa progéniture et veiller à l’harmonie familiale. Il s’occupait bien de ses enfants et partageait toujours ses repas avec eux. Il n’a jamais voulu manger seul. Je n’osais pas servir le repas avec un enfant qui manque», se souvient Mme Camara dans le film réalisé en septembre 2017 par Moussa Sène Absa, Boubacar, une passion pour le futur.

Redouble en Cm2 et passe au second tour au Bac
Malgré cette rigoureuse éducation, le jeune Boubacar se met au diapason de la vie des Grand-Yoffois. Dans cette localité alors peu peuplée et décorée d’arbres, le jeune, avec des amis, se plaisait d’aller à la cueillette, jouait des parties de football avec parfois de issues douloureuses. «Souvent après les matchs, on sortait les gourdins pour se battre. Je me suis battu plusieurs fois à l’issue d’un match de football. J’ai beaucoup de cicatrices. Je fumais lorsque j’étais au lycée», narre Boubacar Camara. A l’école élémentaire de la Sicap Rue 10, le jeune Boubacar se débrouille bien. Si Beaucoup le présentent comme un crack, il n’en est rien. En tout cas, concernant son parcours scolaire. Au Cm2, faisant pourtant partie des 3 premiers, il échoue à l’entrée en sixième. «Dans la feuille, il y a une partie où on ne doit pas écrire. J’ai cru que cela concernait toute la feuille. J’ai entassé mes écrits dans une partie de la feuille et je n’ai pu faire les autres questions», justifie Boubacar Camara. On efface tout et on recommence. Il redouble la classe. Au lycée Blaise Diagne, il ne doit son Bac S qu’à la session du second tour.
Né le 26 juin 1958 à la Sicap Rue 10 dans une famille de 7 membres, Boubacar Camara a vu son parcours débuter par un drame familial. Il perd en l’espace de 3 mois ses deux grands frères en 1959. Ces derniers sont enterrés au cimetière Bétoire de Dakar (fermé) et la place de leur tombe a sombré dans l’oubli. A la place, deux pierres ramassées dans ce sanctuaire de morts sont exposés dans le somptueux salon de Boubacar Camara en guise de souvenir. Dans l’inconscience, l’innocence, le môme devient aîné par la force du destin. Il est chargé d’être la locomotive de la famille. Pour ce faire, ses parents ne cessent de lui rappeler ses responsabilités. A l’évocation de ce sujet dans son bureau, sis à la rue Georges Pompidou, Bou­bacar Camara perce son regard au sol. Silence radio. Un petit gémissement. Triste mine. «J’ai perdu mes deux grands frères dans des conditions, pour l’un, mystérieuses après une maladie qui l’a terrassé, et pour l’autre, à la suite de brûlures. Cela a fait que j’ai très tôt pris mes responsabilités», dit-il. Une épreuve difficile certes, mais qui forge la personnalité du jeune. Son père, Moustapha Camara, ancien des Forces françaises du Cap Vert, l’initie dans le courage, la droiture, la dignité, entres autres valeurs…
Des principes qui ne signifient pas grand-chose dans certains arcanes de l’Etat,notamment dans la Douane. Et c’est lui qui le dit. «Lorsque je suis arrivé à la tête de la Douane, cette institution avait une réputation terrible par rapport à la corruption», sourit-il. Ministre de l’Economie et des finances du premier gouvernement de Me Abdoulaye Wade, Makhtar Diop, aujourd’hui vice-président de la Banque mondiale, enrôle Bou­bacar Camara. Et avant d’atterrir à cette station, le jeune bachelier réussit le concours d’entrée à l’Ecole de la marine marchande. Son passage dans cet établissement est loin d’être un long fleuve tranquille. Boubacar dirige des mouvements de grève. D’ailleurs, il est lâché par ses camarades alors qu’ils faisaient une grève de la faim pour réclamer de meilleures conditions d’études et le paiement des bourses. «Un ami m’a raconté que les autres ont mangé alors que je suis resté avec la faim jusqu’à 19h», se remémore-t-il.
Sans bourse pour devenir ingénieur de première classe dans la marine marchande, il intègre l’Armée. «C’est là où j’ai eu faim pour la première fois de ma vie. C’était dur physiquement et moralement», souligne-t-il. Tour à tour, il réussit à entrer à la Douane comme agent breveté, niveau Bepc (Bfem). Deux années plus tard, il passe au concours de contrôleur des douanes. Boubacar Camara décroche l’unique place pour les 523 candidats. C’est donc en tant qu’inspecteur général d’Etat, soldat de 2ème classe, docteur en droit et expert maritime que Boubacar Camara prend les rênes de la Douane. Tout de suite, le nouveau Dg se met à dos une bonne partie des douaniers, notamment ceux de Dakar. En effet, les douaniers qui quittaient la brousse pour venir à Dakar rencontraient énormément de difficultés. Boubacar Camara milite pour un équilibrage entre les douaniers de la brousse et ceux de Dakar.

Le passage tumultueux à la Douane
A l’époque, il y avait 1 200 douaniers à raison de 200 à Dakar et 1 000 dans la brousse. «Il y avait le travail commercial supplémentaire que font les douaniers de Dakar. Pour Boubacar, il ne faudrait pas qu’ils se l’approprient parce que c’est pour l’Administration. Il prônait une redistribution pour tout le monde. Je lui ai dit : ‘’Si vous le faites, vous serez attaqué de partout’’. Mais Boubacar m’a dit qu’il préfère être attaqué par 200 plutôt que 1 000 douaniers», se remémore Mbaye Diouf Dia, douanier, ami et frère d’armes de Boubacar Camara. Ce dernier a un défaut ; lorsqu’il est convaincu de quelque chose, personne ne peut le faire reculer. «Dans la vie, il faut être honnête et courageux. Si vous êtes honnête sans être courageux, vous n’allez rien entreprendre. Vous allez vous contenter de gérer le quotidien sans rien apporter à la communauté, sans exploiter les potentialités qui dorment en vous», philosophe-t-il.
Mais ce courage à la Douane n’est pas sans conséquences. Il est accusé de malversations et d’enrichissement personnel. Ses rapports avec beaucoup de douaniers dont les intérêts sont menacés sont tumultueux. Dans l’affaire de «faux bons à enlever» qui avait secoué les soldats de l’Economie en 2004, un de ses proches, Mbaye Diouf Dia, et beaucoup d’autres douaniers sont incarcérés quelques mois avant d’être blanchis par la justice. «On voulait passer par des proches pour m’atteindre», regrette-t-il. Ses 4 ans de règne à la Douane ont laissé des traces concernant la gestion transparente. «Son souci était de mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et d’avoir des structures réellement opérationnelles. Il a modernisé l’outil informatique. C’est un bond d’au moins 20 ans. On n’avait des pannes d’arrêt de 30 jours par an», témoigne Zator Kane Diallo, ami et collègue à la Douane.

Ancien du Rnd
Après l’étape douanière, Bouba, comme l’appellent ses proches, se forge une réputation de parangon de la transparence. La preuve, à la Douane à l’époque, le directeur général percevait 1,19% des affaires contentieuses. Boubacar Camara l’a réduit jusqu’à 0,55%. «Pour la première année, j’ai perdu 25 millions. Je ne suis pas un homme d’argent. Ce qui m’intéresse, c’est que le pays marche», se glorifie-t-il. Finalement, débarqué de la tête de la Douane, il se rend en France, à Grenoble, pour soutenir sa thèse axée sur le «Contentieux douanier». Plus tard, il s’inscrit dans une école de formation d’avocats au barreau de Bastille. «Je suis passé de directeur général de la Douane à un étudiant dans un amphithéâtre», se souvient-il. Ses compétences sont vendues auprès d’un certain Karim Wade.
De l’Ige où il servait, Boubacar Camara devient le secrétaire général de l’hyper ministère de la Coopération internationale, de l’aménagement du territoire, des transports aériens, de l’énergie et des infrastructures. De là à dire qu’il fait partie des proches de l’ex-hyper ministre Karim Wade ? «Je n’ai aucun rapport politique avec Karim Wade», a-t-il répondu au cours du «Grand jury» de la Rfm de dimanche dernier. Pourtant, le nom de Boubacar Camara ne sonne pas grand-chose en politique. Mais en 1976, le jeune de 18 ans a fréquenté le Rassemblement national démocratique (Rnd) de Cheikh Anta Diop. Ce dernier a perdu ce jeune militant lorsqu’il a décidé de ne pas en découdre avec Abdou Diouf à l’élection présidentielle de 1983 après le départ du Président Léopold Sédar Senghor. Après l’avènement du Président Macky Sall, Boubacar Camara a poursuivi sa carrière dans l’Administration, à l’Ige. En 2015, ulcéré par les pratiques dans l’Administration, il est autorisé, à sa demande, à prendre sa retraite anticipée. Il créé en avril 2017 le mouvement Génération Y dont il est aujourd’hui le président d’honneur. A 60 ans quasiment, c’est le début d’une vie exclusivement consacrée à la jeunesse. Avec en ligne de mire un projet de société à présenter aux Sénégalais à la Présidentielle de 2019…

Source : Le Quotidien

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[ 29 mai 2018 by support 0 Comments ]

Boubacar Camara : Un patriote au service du Sénégal et non d’un Karim Wade

En politique dit-on souvent, tout est prétexte pour tenter de liquider un adversaire politique. Mais pour le cas très spécifique de Boubacar Camara, ex-Directeur Général de la Douane et ancien secrétaire général du ministère de Karim Wade, il n’en est pas ainsi. Boubacar Camara se définit en effet comme un patriote au service de la République et non de Wade-fils. La nuance aura été de taille pour ce sénégalais bon teint qui a mis sur pied son mouvement « Jengu Nguir Jerign Senegal ».

Invité à l’émission hebdomadaire de la RFM, Boubacar Camara a indiqué qu’il n’est « pas le Joker de Karim Wade ».Il poursuit : « Toute ma vie a été bâtie sur un combat. Chaque jour, tu mets un pas , voir grand et avance petit à petit. C’est comme ça que j’ai travaillé. Je n’ai pas besoin d’un tremplin. Je n’ai pas besoin d’un bras long. Je n’ai pas besoin de piston ».Ainsi ayant servi la République pour un temps sous les ordres du ministre Karim Wade, Boubacar Camara se veut clair. Je n’ai aucune relation politique avec Karim Wade. Mon passage à ce ministère qui était composé de 5000 agents, m’a permis de renforcer mes capacités dans plusieurs domaines et j’en garde l’excellent souvenir de femmes et d’hommes dévoués au service public ».Cependant, Boubacar Camara nourrit bien l’ambition de se frayer un chemin politique qui lui permettra de proposer un programme politique aux sénégalais. « J’ai tendu une oreille attentive aux populations et j’ai entendu et senti la souffrance de mon peuple. J’ai constaté la dégradation continue des valeurs, du bien public, des conditions de vie, de la transparence, de la santé, de l’éducation, et j’en passe ».Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, M. Camara de porter un regard d’expert sur la fiscalité de l’entreprise qui étoufferait les sociétés, l’électricité ou encore le rapport de l’initiative pour la transparence des Industries extractives (Itie) qui classe le Sénégal premier en Afrique concernant la bonne gestion des ressources naturelles. Pour ce haut cadre de l’administration financière, tout ce qu’on gagne et qui vient de notre sous-sol et notre mer doit servir à réaliser nos infrastructures.

Source : Senegal7.com

Actualité
[ 28 mai 2018 by support 0 Comments ]

CONSTAT – Boubacar Camara, président du mouvement Jengu : «Le bilan du Président Macky Sall est négatif»

Président du mouvement Jengu, Boubacar Camara se dresse contre ceux qui sont «contre les intérêts du Sénégal». Et Macky Sall en fait partie, selon l’ancien Directeur général de la Douane. Boubacar Camara se définit comme un opposant à ceux qui sont «contre les intérêts du Sénégal». Et Macky Sall en fait partie, selon l’ancien Directeur général de la Douane qui s’est lancé en politique le 15 mai dernier à travers son mouvement Jengu. «Les problèmes des paysans, des pêcheurs et les crises à l’école que nous traversons montrent que le bilan du Président Macky Sall est négatif. Le bilan global des 58 ans d’indépendance est négatif», a­t­il jugé hier lors du Grand jury de la Rfm. Il doute de la capacité du régime à préserver les intérêts du pays car, dit­il, «on ne négocie pas en rampant, accroupi, à genoux ou en pensant au dessert».

Source : LeQuotidien

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