[ 16 mai 2018 by support 0 Comments ]

Engagement politique : Boubacar Camara veut mettre un terme à la fracture sociale

Après avoir dressé une situation peu reluisante du Sénégal, l’ancien directeur général des douanes, Boubacar Camara, a décidé de s’engager en politique. Son ambition est de mettre fin à la fracture sociale. « L’heure est grave et le choix simple : se soumettre ou s’engager. Je m’engage pour le Sénégal ». C’est de cette manière que l’ancien directeur général des Douanes, Boubacar Camara, signe son entrée en politique. L’homme qui jouit d’une brillante carrière académique et administrative pour avoir gravi tous les échelons de l’administration douanière, avant d’être le directeur national, puis inspecteur d’Etat, franchit ainsi un nouveau palier. « Nous avons choisi le combat politique pour contribuer à la reconstruction et au développement du Sénégal dans l’intérêt exclusif du peuple. Nous dénoncerons sans faire de quartier toutes les politiques publiques désastreuses (…) », a-t-il martelé dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux. A travers sa déclaration, illustrée par des images, le désormais ex-inspecteur d’Etat est largement revenu sur la situation actuelle du pays marquée, selon lui, par une « fracture sociale » qui s’amplifie de jour en jour. Pour lui, il existe deux catégories de Sénégalais avec « celui qui souffre et celui qui se réjouit, celui qui n’arrive pas à assurer la dépense quotidienne et celui qui exhibe son arrogance. Celui qui travaille et celui qui triche ».

Relevant ce qu’il appelle « le règne des médiocres arrogants et des affairistes cupides », Boubacar Camara refuse d’être « spectateur » et interpelle la conscience des Sénégalais. « Avons-nous le droit de sous-estimer l’ampleur du dégât et de faire sombrer notre pays dans la décadence ? N’avons-nous pas le droit de refuser que pendant ce temps que des citoyens se terrent chez eux et laissent le terrain vide aux tonneaux vides ? », s’interroge M. Camara.

Pour lui, il est temps de mettre un terme à une telle situation. C’est pourquoi, il dit proposer « un nouveau projet alternatif » de société adossé à un programme économique, politique et social.

Source: Le Soleil

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